1. Toilettes publiques


    Datte: 17/08/2017, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... par endroits, collant par nos sécrétions. Tout mon corps tremble et je ne peux le maîtriser. Mon dernier amant, resté seul en ma compagnie, rajuste sa toilette puis se penche vers moi. Je suis étonné de l'entendre dire « Tu vas bien ? ». Je grogne d'une voix faible quelque chose qui ressemble à un « oui ! ». Il s'assoit au sol et attire ma tète et le haut de mon corps sur ses genoux. Il caresse doucement mon visage et mon torse. Il me dit presque avec tendresse : « Te voilà devenu le jouet de toute notre bande, mais aussi de nombreux autres jeunes du quartier qui vont entendre parler de toi. Tu n'as plus que deux choix : ne plus paraître ici ou accepter les avances de tous au risque d'être de plus en plus souvent agressé. Si tu choisis la deuxième solution, j'essaierai de te protéger. ». Tandis qu'il me parle, il essuie doucement mon corps maculé de foutre avec du papier essuie-main si doux que je ressens cela comme une caresse. Mon corps s'enflamme à nouveau et mes tétons et mon sexe trahissent mon plaisir. Il dit : « Je vois ! Tu es un répugnant personnage qui ne se contente jamais de ce qu'il a. Attends-toi à découvrir encore des aspects plus abjects de ta sexualité ! Pour t’entraîner au pire, je te confisque tes vêtements et te souhaite un bon retour chez toi. » Et, la dessus, il me retourne et m'administre une bien vicieuse mais délicieuse fessée. Encore une fois, j'écarte jambes et fesses pour lui offrir mes parties les plus sensibles. Il m'administre une série de ...
    ... claques plus sonores que douloureuses et s'en va, me laissant en proie à de violents spasmes incontrôlables. Quelques minutes plus tard, je suis assis sur le WC, seul, nu et j'ai un peu froid. Je ferme la porte et résiste aux appels de nouveaux comparses de mes amants-agresseurs qui veulent connaître un « cul en feu ». Heureusement, la porte est solide ! Le calme revient. Je vais devoir attendre une heure avancée de la nuit pour me glisser, le plus discrètement possible, hors du quartier jusqu'à mon domicile. Étonnamment, je suis partagé entre l'envie d'être invisible et le souhait de m'exhiber au regard féroce de quelque passant sadique et réprobateur. Je chemine en grelottant. Je ne perçois rien mais ne puis être sûr que quelques curieux ne se soient repus de mon déshonneur derrière leur fenêtre fermée. A mon appartement une longue douche, un vigoureux brossage de dents et un lavement me sont nécessaires pour chasser la salissure. Mon corps tressaille toujours au moindre contact de ma main ou de l'eau. Mon reflet, dans le miroir me confirme combien chaque mouvement de mon corps confine à l'obscène. Ma nuit sera courte et peuplée de nombreux rêves érotiques et je me réveillerai courbaturé, douloureux et fébrile. Depuis ce jour, je ne peux fréquenter ce quartier sans subir d'insultes et me voir tripoter par de nombreux jeunes. Leur jeu favori consiste à me trousser pour exhiber toute mon intimité en me maintenant fermement puis de me laisser partir comme un voleur occupé à essayer ...