Le procès
Datte: 04/03/2019,
Catégories:
fh,
ff,
magasin,
cérébral,
facial,
Oral
pénétratio,
délire,
fantastiqu,
Je m’appelle Sébastien… Prisonnier dans un Bazar… Sans limites… Le sexe est roi… Nous sommes ses esclaves… Il y a une sortie… Il y en a une, quelque part… Encore faut-il la trouver. Mon ennemi est proche…. Je le connais… Je suis mon propre ennemi… * — Accusé, levez-vous ! La voix fut un coup de tonnerre. Cela faisait un bon moment que je restais pratiquement immobile sur ma chaise, me bavant dessus, tranquillement. Mes muscles et mon esprit semblaient en vacances. Je voulus tourner la tête, pour connaître les environs, mais la nausée me monta aux lèvres. — J’ai dit : levez-vous ! Je ne perçus aucun mouvement de la part d’éventuel voisin et, comme j’étais le seul à être éclairé, je me sentis quelque peu visé. Tendant les bras dans l’ombre, je trouvai une espèce de barrière devant moi. Je m’en servis pour me redresser. — Accusé Sébastien ! Vous êtes coupable ! Le procès peut commencer. Assis ! Je me laissai retomber sur ma chaise et juste après, une autre douche de lumière éclaira un homme, habillé de rouge, affublé d’une longue perruque blanche et bouclée. — Accusé, dit-il. Vous êtes coupable, jusqu’à preuve du contraire, des faits suivants : Meurtre. Abandon de vos amis aux mains de l’ennemi. Non-paiement d’une amende d’un montant de trois mille quatre cent vingt-quatre euros et dix-huit centimes. Et, plus grave encore, de ne pas suivre les règles de votre folie. Plaidez-vous la raison ? Je laissai échapper un rot. Le mot « drogue » me vint à l’esprit. La façon dont ma ...
... tête tournait dans tous les sens ne pouvait me laisser aucun doute. Quant à l’estomac, c’est classique chez moi. Toutes maladies, contrariétés, passent par mon ventre. Très gênant avant d’entrer en scène. — Plaidez-vous la raison ?— Pourquoi m’avez-vous drogué ? demandai je.— Plaidez-vous la raison ?— Pourquoi, si je suis coupable ?— Plaidez-vous la raison ?— Avec raison.— Vous avez tort.— Pourquoi ?— Parce que vous êtes fou.— Fou ?— Fou ! Et un fou ne plaide pas la raison. Il n’en a pas. Il n’a donc que des torts. Vous êtes coupable.— Pourquoi me poser cette question si vous avez la réponse ?— Pour faire le procès. Sans accusation, pas de procès.— Je ne suis pas fou ! La douche s’éteignit et le silence s’installa. La discussion m’avait quelque peu échauffé. C’était une bonne chose, car je parvenais à m’habituer à la drogue. En tout cas, les effets, sur mon estomac, se dissipaient peu à peu. — Je ne suis pas fou ! hurlai-je dans le vide. Une nouvelle douche s’éclaira, juste devant mon nez et l’homme rouge apparut. — Mais si vous l’êtes, mon ami.— Qu’en savez-vous ?— Ne suis-je pas votre ami ?— Ami ?— Bien sûr, puisque je vous appelle « mon ami ». On se connaît bien depuis près de… Ho ! Cinq minutes. Nous sommes donc amis.— C’est logique. Oui, oui. Nous sommes amis.— C’est donc un conseil d’ami que je vous donne. Restez fou.— Si vous le dites, vous avez raison. Mais je suis gêné… Oui, très gêné.— Pourquoi donc ?— Quelle est ma folie ? Je ne la connais pas.— Evidemment, c’est ...