Le procès
Datte: 04/03/2019,
Catégories:
fh,
ff,
magasin,
cérébral,
facial,
Oral
pénétratio,
délire,
fantastiqu,
... embarrassant. Vous refusez votre nature profonde. Voilà votre folie.— Il faut donc que je plaide la folie.— Tout fou, logique, le ferait.— Mais je ne le suis pas.— Fou ?— Logique.— Folie !— Raison !— Folie !— RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! RAISON ! La salle s’éclaira totalement, une foule de badauds scandait la folie tandis que les jurés se disputaient l’un des deux maux. La juge ne disait rien, mais gardait le rythme rapide en frappant son bureau à l’aide d’un marteau. L’intensité de la lumière devenait insupportable. Je cessai de crier et fermai les yeux. Aussitôt, tout le monde se tut. J’ouvris les yeux, le noir était total. — Le coupable refuse d’admettre sa folie. C’est la preuve qu’il est fou.— Objection, dit une nouvelle voix. Une nouvelle douche éclaira un nouveau personnage. C’était une femme d’une vingtaine d’années assise à un bureau. Je ne vis pas son visage, mais fus impressionné par le biberon géant posé à côté d’elle. — Objection, l’accusé ne nie pas sa folie. C’est la logique de sa folie qu’il rejette.— Objection rejetée, trancha la juge. Le premier témoin, je vous prie. La personne était restée dans le noir. Je n’avais pas eu le temps d’apercevoir son visage, tout à l’heure, mais j’étais certain de connaître sa voix. Je connaissais la juge. Je n’eus pas le luxe de m’attarder sur cette question, car une nouvelle douche s’éclaira. C’était la photo, grandeur nature, d’une ...
... femme. Mon ancienne prof de bio. — Nom prénom, âge et profession, demanda le juge— Nadia F., récita l’homme en rouge. Trente-cinq ans, Prof.— Pourquoi F. ?— Pour l’anonymat, Madame le juge.— On s’en fout. Qu’elle s’appelle… Ferra et basta.— Oui, mais, donner la première lettre du nom, ça donne un arrière-goût d’authenticité. Et puis elle s’appelle réellement Ferra. Or, Mademoiselle Ferra est la première femme pour laquelle notre coupable ait bandé. À chaque cours de biologie, il la déshabillait des yeux, rêvait de la toucher, de la lécher. La preuve ! La présidente donna un coup de marteau et les lumières éclairèrent toute la salle. Mais ce n’était plus la même. Il s’agissait de la classe de biologie. Mademoiselle Ferra était au tableau et m’interrogeait. — À quoi servent les glandes de Cowper ? Je regardai autour de moi, un peu déboussolé. De position assise, je me retrouvai debout, près du tableau. Devant moi, il y avait les photos, grandeur nature, des élèves assis à leur table. Ils n’avaient pas tous le même âge. J’en voyais encore certains, dans ma vie d’avant le Bazar et ceux-là avaient l’air d’avoir 25 ans. La classe n’avait pas de murs. Autour de nous, c’était l’obscurité. — Alors, s’impatienta la prof, ces glandes de Cowper ? Je ne savais même pas que ça existait. Pourtant, je m’entendis répondre. — Fabriquent un liquide qui dilue et nourrit les spermatozoïdes.— N’oublie pas la lubrification. Bien, à présent, identifie les différentes parties du système reproducteur ...