1. Le garçon boucher 4


    Datte: 17/08/2017, Catégories: Dans la zone rouge,

    Garçon boucher 4 Nous sommes deux ouvriers sur le chantier, occupés à installer le chauffage central. Henri, mon compagnon, me demande soudain ce qui ne va pas. Nous avons, depuis notre apprentissage, établi des liens d’amitié très forts. Nous nous connaissons parfaitement : il a remarqué que je ne tourne pas rond, comme il dit. Je me confie à lui. Il n’en croit pas ses oreilles. Ma femme, après des années de fidélité, avec ce garçon boucher…, non, j’ai dû me tromper. Ce n’est pas possible. Je dois en avoir le cœur net, cesser d’imaginer le pire. Bien sûr, ce baiser sur le trottoir a de quoi inquiéter. Pour le convaincre, je dois lui raconter, honteux, tout ce que j’ai vu après le baiser incendiaire, entendu hier, mercredi, chez moi, afin de l’amener à me croire. - Écoute, si leur rendez-vous est chez toi à midi, on bosse plus le matin, on force l’allure, on fera la pause pour être dans ta maison avant eux. S’il le faut, on dérouillera ce Marcel, on lui fera passer l’envie de coucher avec Émilie. Elle comprendra et se ressaisira ! Devant témoin elle aura honte. - Si elle le reçoit encore, si elle baise de nouveau avec cet abruti, je divorce ! - Pas si vite, Louis. C’était, peut-être, un faux pas unique ! À onze heures quarante-cinq, à côté de moi, Henri vide sa gamelle, dans ma chaufferie. - Tu ne manges pas ? - Elle a mis du bromure dans ma nourriture, j’en suis à peu près certain ! - C’est prescrit par ton médecin pour toi? ou par le vétérinaire pour ton chat ? - Bien sûr ...
    ... que non, c’est une suggestion de Marcel, son amant ! Elle est totalement soumise, il ordonne, elle exécute. Elle n’a plus toute sa tête, elle réfléchit avec son cul. - Les salauds, ils vont t’empoisonner. Tu devrais porter plainte ! - Attends, j’ai ruminé ça et j’ai mon idée. Silence, elle arrive ! Il est midi cinq. La porte d’entrée s’ouvre, nous entendons des éclats de rire: ils sont deux. Émilie a embarqué son baiseur dans sa voiture. Ils montent en chahutant, se dirigent immédiatement vers la chambre, en se dévorant le museau. C’est décidé, je n’ai plus d’estime pour cette femme hypocrite. Nous divorcerons. J’en fais part à Henri, resté en retrait, l’air navré. Je lui murmure mon plan. Il m’approuve. Pas plus que la veille ils ne jugent utile de fermer les portes. Aux bruits, aux rires, nous apprenons que les préliminaires sont rapides. Marcel se réjouit : - Aujourd’hui, on va pouvoir s’envoyer en l’air tranquillement ! -Oui, ma première cliente personnelle ne vient qu’à 14heures trente ! - Alors, vite à poil ! - Tu feras un peu attention, Louis se réveille depuis deux jours et il m’a usée ! Ça me fait presque mal. Si le bromure agit, ce soir il me fichera la paix ! - Oui, tu l’as assaisonné, bravo, tu es une courageuse. Veux-tu que je te prenne le cul, après une feuille de rose ? - Non ! Mais, sois tendre ! Mais, fais-moi jouir ! Tu seras le seul, désormais ! Il n’en sera plus capable. - Je saurai être . Tendre comme un filet de bœuf, allez écarte tes cuisses et fais-moi ...
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