VOYAGE EN BELGIQUE, VERS L’ENFER. (18/20)
Datte: 10/03/2019,
Catégories:
Dans la zone rouge,
... hommes que j’ai déjà rencontrés. • Le patron de l’hôtel de Sète et un jeune homme qui nous a rendu service avec sa jeune épouse pendant le week-end ? • Pourquoi étaient-ils là ? • L’hôtel où vous étiez descendu faisait partie des endroits que l’on surveillait, la police française n’a pas fini ses investigations là-bas. • Le jeune homme était un rabatteur, la jeune fille était leur proie, il lui a fait croire qu’ils étaient mariés alors que la cérémonie était bidon entièrement montée avec des comparses. Elle devait être potentiellement l’une de vos remplaçantes, ils étaient certainement dans l’hôtel pour vous surveiller tout en prenant du bon temps, elle se croyait en voyage de noces. • Quand allons-nous partir vers la France ? • J’attends une camionnette qui vous apporte vos valises, je vous demanderais d’être indulgentes pour le rangement, mes hommes ont rarement l’occasion de vider des armoires avec de petites culottes ! Nous éclatons de rire, à l’évocation de ces images très suggestives. Nos rires redoublent lorsque six hommes pénètrent dans le commissariat avec nos valises, l’inspecteur nous dirige vers une salle de repos où nous pouvons nous changer. • Aurions-nous la possibilité de nous faire retirer les colliers, marque d’infamie de nos proxénètes ! • Noémie, je suis d’accord, mais j’aimerais tous les récupérer en souvenir de chacune d’entre vous. • On va faire sauter les rivets proprement. Nous nous changeons en triant nos affaires, nos colliers nous sont enlevés ...
... proprement et l’inspecteur pousse la gentillesse jusqu’à mettre des étiquettes. Après un café et des petits gâteaux, nous montons dans un mini car de la gendarmerie. Je dois quitter Lucas qui est venu avec sa voiture, j’aurais pu partir avec lui, mais je ne veux pas quitter les filles avant d’être en France. Trois jours après notre retour en France, la police a fini d’enregistrer nos dépositions, nous avons été autorisés à repartir chacune chez nous. Pendant ces trois jours, j’ai rencontré Armel, la jeune fille qui était programmée par Pierre pour être la prochaine victime de ses bordels belges. Lorsque j’étais sur un poney avec ces deux jeunes, l’amour qu’elle lui portait alors qu’elle croyait être sa femme était beau à voir. Le cynisme de ce jeune homme capable d’amener à la prostitution une aussi jolie fille sans aucun scrupule m’horripile, il a de la chance d’être protégé derrière des barreaux, je serais capable de l’émasculer. Nous prenons le train pour Paris, Lucas reparti le lendemain de notre libération pour faire tourner son entreprise bien légale celle-là ne pouvait pas venir nous chercher à Valenciennes, car il avait une réunion essentielle pour développer son entreprise. Je dis nous, car j’ai amené dans mes bagages Marjorie et Armel. Elles n’avaient aucun point de chute et risquaient de retomber dans de sales pattes. Il est là sur le quai beau dans son costume trois-pièces de P.D.G. lui donnant un charme fou, très chaste, il me dépose un léger baiser. Les filles ont ...