Tome 1 : Le printemps
Datte: 18/08/2017,
Catégories:
fh,
hplusag,
frousses,
hotel,
caférestau,
douche,
amour,
Oral
hdanus,
nostalgie,
... vie lyonnaise qui la firent sourire et même rire franchement, et en échange, elle m’apprit qu’elle était venue acheter de la soie pour l’entreprise de lingerie fine qu’elle dirigeait à Dublin. Cette remarque eut le don de porter mon esprit vers des pensées libertines que je pensais oubliées depuis longtemps. Après le café, et malgré les protestations de Kathy, je payai l’addition et nous nous retrouvâmes en train de marcher sur le trottoir. La soirée était encore douce et je décidai de faire découvrir le vieux Lyon à ma nouvelle amie. Nous nous dirigeâmes donc vers la Saône et traversâmes la passerelle menant à St Jean. Nous continuâmes à deviser aimablement chemin faisant. Nous arrivâmes bientôt à St Georges et repartîmes vers le Rhône. — Venez, dis-je, je vais vous faire découvrir une des plus belles vues nocturnes de Lyon. Je lui pris le bras pour franchir le seuil du Sofitel et nous prîmes l’ascenseur qui nous amena au « Melhor », ce bar qui proposait de profonds fauteuils où nous nous assîmes devant une vue panoramique sur la ville. La nuit était tombée et les lumières des réverbères rehaussaient de mille éclats les monuments et les édifices se reflétant dans le fleuve. — Vous aviez raison, Patrick, la vue est magnifique. Le serveur s’approcha et je lui commandai sans attendre une bouteille de champagne qu’il apporta sans délai. — Du champagne, quelle adorable idée, dit-elle en observant les fines bulles dansant dans le liquide doré. J’ai si peu l’occasion d’en ...
... déguster. Je l’observais intensément, ses yeux brillaient de plaisir. Sa grâce et sa distinction naturelle éclipsaient tout et rendaient cette scène irréelle. À cause de la profondeur des fauteuils, sa jupe était remontée très haut sur ses cuisses et j’avais bien du mal à en détacher mes yeux. — C’est exactement ce qui convient à cette délicieuse soirée en votre compagnie, dis-je. Nous continuâmes à deviser et ne vîmes pas le temps passer. Pourtant, il fallut se résoudre à rompre le charme. Je la raccompagnai jusqu’à son hôtel et lui saisit la main pour lui souhaiter une bonne nuit. À ce moment, elle serra la mienne très fort en disant : — Je rentre à Dublin demain. Viens, je ne veux pas que l’on se quitte déjà. Et elle m’entraîna vers l’ascenseur. À peine étions-nous entrés dans sa chambre qu’elle noua ses bras à mon cou et m’embrassa fougueusement, sa langue agile titillant mes lèvres avant de s’enrouler autour de la mienne. Elle s’interrompit et me lança, l’air coquin : — Le champagne me rend amoureuse et je suis en train de succomber à ton charme.— Je ne pense pas que mon charme y soit pour beaucoup, mais je remercie le Dom Pérignon… À mon tour, je l’enlaçai et lui rendis son baiser. Pendant qu’elle m’embrassait, elle ôta ma veste et déboutonna ma chemise. Je sentis ses mains frôler mon torse et caresser mes épaules, puis elles s’aventurèrent plus bas pour déboucler ma ceinture. J’enjambai mon pantalon après m’être déchaussé pendant qu’elle retirait son tailleur qu’elle déposa ...