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Bal masqué (5)
Datte: 15/03/2019, Catégories: Transexuels
... proposa Joëlle avec un sourire qui en disait long sur ses intentions Je lui fis l’amour sous la douche, on s’habilla, on se maquilla et nous quittâmes la maison alors que Patrick arrivait, en nage. — Amusez-vous bien les filles ! dit-il — Oh mais on a déjà commencé, dit Joëlle. — Le contraire m’aurait déçu, dit-il en nous faisant un clin d’œil complice. Ce qui me libéra de toute inquiétude d’avoir fait l’amour avec Joëlle sans sa présence. On se rendit en centre-ville. Elle se gara près de ce qui était son institut. Puis on marcha jusqu’à arriver devant un salon de coiffure. — Mais c’est fermé le dimanche, dis-je. — Oui, c’est vrai. Mais pas pour moi. Joëlle tapota sur son téléphone. — Laurence est coiffeuse et c’est une très bonne amie. Elle a accepté de s’occuper de toi. — Une amie comment ? osai-je demander. Comme Maman ? — Oh non, tout au contraire. Elle est très hétéro et très fidèle. Mais elle sait que je suis libertine. Avec toutes les avances que je lui ai faites, faudrait qu’elle soit aveugle. La porte s’ouvrit enfin et Laurence, une jolie femme de l’âge de Joëlle et Maman nous laissa entrer. — Donc c’est toi Sarah. Autant ...
... te le dire, je sais tout de toi. Donc ne sois pas gênée. Elle retira ma perruque et me tourna autour, regardant ma tignasse avec attention. — Tu me fais confiance ? me demanda-t-elle Je regardai Joëlle à la recherche de réconfort. Elle me fit un signe de tête qui signifiait « oui tu peux y aller les yeux fermés ». — Oui, dis-je. Je passai plus de deux heures dans le salon et j’en sortis avec une coupe certes courte mais d’une féminité indéniable. Mais Laurence ne s’était pas contenter de modeler mes cheveux à coups de ciseaux et séchoir, elle avait aussi fait des mèches. En deux jours, j’étais passé du jeune homme à la jeune femme. J’étais au comble du bonheur. Mais il y avait un ombre à ce tableau idyllique. — Comment je vais faire pour aller travailler mardi ? — Comment ça comment ? C’est pourtant simple non ? Tu vas y aller en Sarah ! — Mais mes collègues ? — Encore simple : tu leur expliques tout, que tu te sens mieux en femme, etc, etc, bla-bla-bla et le tour est joué. — Tu crois que ça va marcher ? — Sure et certaine ! Je ne partageai pas son optimisme. Mais je profitai de ce dimanche après-midi et de ma nouvelle vie en fille.