1. 54.2 Les envies de Jérém (deuxième du nom).


    Datte: 18/03/2019, Catégories: Entre-nous, Les hommes,

    ... bruyante et nerveuse, son beau corps semblant parcouru à son tour par de décharges électriques puissantes se traduisant par de petits gestes incontrôlés de ses membres. Il reste là, allongé à côté de moi pendant un petit moment, sans apparemment avoir la force de filer direct à l’inévitable cigarette. Je mate ce beau mâle baiseur, allongé sur mon lit, à côté de moi, dans son plus simple appareil ; je mate cette queue brillante et brûlante de son jus et qui ne débande toujours pas, je mate ces couilles désormais bien soulagées mais toujours aussi rebondies. Je le regarde et j’ai l’impression qu’il est aussi ivre de plaisir que moi, aussi tremblant, chaud, épuisé, bouleversé que moi. Je suis tellement ivre de lui et ce qu’il vient de me faire, cet orgasme provoqué juste en me pilonnant avec sa queue, que je ne peux m’empêcher de lui lancer : « Tu me rends fou, Jérém… ». Mon intention est juste celle d’exprimer mon ressenti profond, et de flatter son ego de mâle par la même occasion. Pourtant, mes mots n’ont pas dû avoir l’effet escompté dans la tête du bobrun. Jérém se lève dans la seconde qui suit, pour cacher dare-dare sa magnifique nudité sous son boxer ; décidemment, le match « à l’extérieur » le rend bien pudique par rapport au match « à domicile ». Le bogoss est déjà en train de ramasser son t-shirt, c'est-à-dire de préparer son départ. Toujours en silence. Je n’ai pas envie de le voir partir si vite ; je tente le tout pour tout, une fois de plus, pour le retenir : « Tu ...
    ... veux boire quelque chose ? ». « Non, je vais y aller… ». Est-ce qu’il est vraiment pressé ? Mais pour quelle raison le serait-il ? Au fond, il ne travaille pas aujourd’hui… « Je vais y aller… », fait-il tout en tournant son t-shirt dans ses mains pour trouver le bon sens. Ses bras commencent à glisser dans le t-shirt, lorsque le bogoss s’en débarrasse à nouveau et l’abandonne sur le lit. Il a l’air d’avoir très chaud. « Elle est où la salle de bain ? » il me lance alors. « C’est la porte en face, un peu sur la droite… ». Jérém fait le tour du lit, passe la porte sans la refermer derrière lui, traverse le couloir, rentre dans la salle de bain ; un instant plus tard, je l’entends uriner, j’entends son jet dru tomber dans la cuvette ; soudainement, je repense à son pipi au bord du canal, deux jours plus tôt, les jambes un peu écartées, le bassin en avant, le dos en arrière, le visage au ciel, dans cette position dite « plus mec, tu meurs ». Le bruit esquisse assez finement une image dont je suis privé. Le jet se tarit petit à petit, je tends l’oreille pour capter le bruit des toutes dernières gouttes tombant dans l’eau de la cuvette, avant que la chasse ne sonne comme le générique de fin de ce magnifique petit spectacle. Il revient dans la chambre tout muscles, chaînette, tatouages et boxer dehors ; et très vite, son t-shirt glisse sur son torse de malade. Je le regarde attraper son short et je suis saisi par une tristesse grandissante ; dans un instant il sera habillé, prêt à ...
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