1. La scène (1)


    Datte: 21/03/2019, Catégories: Divers,

    ... qui m’est réservé, pas plus que du job qui pourrait en découler. — Nous pourrions faire de vous… une reine ou une putain… l’exercice est le même, vous offrir le monde ou vous détenir dans une cellule. Quelle importance puisque tout reste, d’une façon ou d’une autre, tendu vers un élan d’amour vers lequel nous vous amènerions en douceur, mais nous avons besoin de votre consentement ! Pas question de faire quoi que ce soit sans votre accord, naturellement. — Faire de moi une reine… mais pour la pute je ne pense pas que mon mari… — Vous n’avez pas tout compris, il me semble. Nous vous offrons un bout d’essai, un mini film pour voir vos capacités à être réaliste face à une caméra. — Tu veux me faire croire que des gens t’ont proposé la botte, t’ont dit qu’ils allaient faire de toi une actrice, mais là, je rêve ! Tu me prends vraiment pour un con… — Pas moyen que tu restes tranquille plus de deux minutes, hein ! c’est plus fort que toi, tu ne supportes vraiment rien. — C’est rien pour toi, d’apprendre que sa femme va dans des appartements louches, qu’on lui propose de devenir je ne sais quoi… — Si tu le sais, ils ont dit une reine ou une pute… alors tu préfères quoi ? Et puis dis-moi aussi que ça ne te fait pas bander, d’imaginer ta petite Jeannette à poils au milieu de plusieurs personnes. Dis-le ! Comme tous les machos, tu t’imagines que le contrat de mariage c’est un droit de cuissage permanent ? Que tu détiens sur moi des titres de propriété comme sur cette foutue baraque où ...
    ... tu n’es jamais et dans laquelle je me casse les reins à faire TON ménage ? Là, c’est toi qui rêves mon petit père. C’est ma vie et j’en fais ce que je veux. Maintenant, tu veux savoir la suite ? Eh bien oui ! Je les ai laissés me poser un bandeau. Puis, pendant qu’ils y étaient, ils m’ont aussi collé des bracelets sur les poignets et les chevilles. — Arrête de divaguer… Allez, dis-moi ce qui s’est vraiment passé. — L’un d’eux, je ne sais plus lequel, il avait une voix douce m’a pris par la main. Je n’y voyais plus rien et j’avais la trouille. Une vraie peur, une de celle qui noue les tripes, qui donne presque la nausée ! Ça, tu ne peux pas connaître, tu es bien trop brillant pour avoir vécu ce genre d’expérience. — Pff. N’importe quoi. Sois sérieuse. — Sérieuse ? Mais je ne l’ai jamais été autant que depuis que je te narre ces choses. Tu sais, quand j’ai senti une main sur mon épaule, j’ai eu des frissons. Oui de vrais frissons ! Ne pas savoir qui te touche, qui te parle, c’est presque envoûtant. Un délice même et quand une femme m’a demandé si je voulais me dévêtir j’en ai tremblé. — Tu mens, tu mens pour me faire du mal, c’est bien cela, tu veux me faire payer… — Rien du tout ! À la voix je crois que c’était celle qui… enfin la secrétaire, je pense. — Vous voulez bien retirer votre chemisier ? Cela vous dérange si nous vous voulons nue ? C’est pour des photos, voir comment votre peau réagit aux flaches ! — Tu veux me faire avaler que des types t’ont demandé de te foutre à ...
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