1. La scène (1)


    Datte: 21/03/2019, Catégories: Divers,

    ... poils devant eux ? Toi qui ne supportes pas que je te voie nue sous la douche ? Le cul à l’air devant… et ils étaient plusieurs encore… non, non tu te fiche de moi ! — Alors j’ai déboutonné une à une les attaches de ma chemise, oui ! Celle-là même que je porte là devant toi. Et quand j’ai eu fini, un type m’a donné un ordre. — Un ordre ! Rien que ça, un ordre à toi ? Toi qui n’es pas foutue de faire quoi que ce soit quand je te le demande gentiment. Alors un ordre ! Tu me prends pour une bille. Je te jure, si je ne me retenais pas… — Oui ! Monsieur Léo, il m’a demandé sèchement de retirer aussi ma jupe. Alors comme cela, juste par défi, j’ai ouvert la ceinture, dégrafé le bouton et elle est tombée. J’étais en soutien-gorge et petite culotte, debout. Tout autour de moi, je sentais comme du mouvement, des ombres qui bougeaient, qui passaient. — Tu me mens encore et toujours ? Si tu avais les yeux bandés… voir des ombres… — Oh que non ! C’était plutôt comme si je sentais des gens qui circulaient dans la lumière. Puis une main s’est à nouveau posée sur mon épaule et j’avais presque froid, la chair de poule si tu veux savoir. La secrétaire m’a parlé aussi. — Eh bien ! Qu’est-ce qu’elle t’a dit celle-là ? Merde, j’espère que c’est du bidon ton truc. Enfin, je ne crois pas que tu sois capable de te foutre à poils comme ça devant du monde. — Tu ne sais pas vraiment grand-chose de moi si tu imagines cela, Léo. Tu n’as vraiment rien appris pendant ces cinq ans de vie commune ? Je ...
    ... continue ou pas ? — Avancez de quelques pas, laissez vous guider, parfait ne craignez rien. Nous allons vous allonger sur une table. Ca n’a rien de douloureux vous allez voir. Je vais retirer cette chose qui vous maintient les seins... et puis cette culotte fort jolie au demeurant, mais bien inutile pour le moment. Je peux ? Voilà c’est parfait, n’ayez aucune crainte. Personne ne vous fera ce que vous ne voulez pas. Doucement, maintenant des bras forts vont vous soulever. — Tu avais peur, plus peur je veux dire ? — Bizarrement non. Tu sais Léo, passé un certain stade la peur se dilue, se transforme, elle devient comme une sorte d’attente, elle se coule, se faufile, devient une envie permanente. — Une envie de quoi ? De partir ? De te sauver, de prendre tes jambes à ton cou ? — Pas du tout, une envie comme la tienne en ce moment. Tu vois, je constate que tu bandes, eh bien ! Moi aussi je mouillais là-bas alors que des bras costauds m’allongeaient sur une sorte d’autel. — Évidemment que je bande. Madame se fait un film de cul dans sa tête, me le raconte pour m’expliquer qu’elle est rentrée de je ne sais où, mais elle me raconte cela si bien que j’ai des idées dans la tête. Et puis elle s’étonne que j’aie une érection. — Oui ! Eh bien, on verra si tu en auras encore envie quand j’aurai fini mon récit. — Parce que tu comptes persister longtemps dans tes conneries ? — Tu imagines ? Une sorte de mousse ou de tapis épais devait recouvrir le plateau de cette table. Quand j’ai été bien ...
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