1. Juste un avant-goût du registre BDSM


    Datte: 24/03/2019, Catégories: fh, jouet, jeu,

    ... et je veux lui prouver ; ce que je refusais avec obstination jusqu’alors, je m’entends le lui offrir en gage de mon amour. — Fabienne chérie, j’ai réfléchi, si tu le veux toujours, on ira en Espagne le mois prochain. Tu parles ! Je n’ai rien réfléchi du tout, j’ai agi sous le coup de la pulsion. Je ressens déjà l’amertume des regrets, mais je ne peux plus faire machine arrière. Fabienne ne pige pas immédiatement, mais lorsqu’elle entrave, sa joie explose dans l’écouteur du combiné, je dois éloigner l’appareil pour préserver mon tympan. Lorsqu’elle est heureuse, Fabienne est la plus généreuse des femmes, elle me raconte les mille douceurs qui m’attendent une fois que je serai de retour au bercail. — Je t’attends demain soir, promis !— Promis, Nathalie me ramènera. J’ai en effet prévu de prendre ma journée du lendemain. Je sais que mon chef au bureau ne s’en formalisera pas, pourvu que je lui bigophone dans la matinée. ________________________________________ Plus tard, en chemin vers les lieux du supplice, nous revenons sur les détails. Nathalie martèle les conditions. — C’est un jeu, tout est dans l’apparence, conclut-elle, humilité, docilité, déférence… Le respect, tous exigent le respect. Obéis, et tout ira bien. N’oublie jamais que tu n’es rien, tu dois respecter tout le monde.— Et eux, ils respecteront mes limites.— C’est la première règle. Après moult tergiversations, j’ai sélectionné trois épreuves dans le registre qui m’était proposé. Nathalie a pris des ...
    ... dispositions pour leur réalisation. Maîtresse Nato supervise mon« initiation ». — Ne va pas lui parler d’initiation, elle te rirait au nez. Je lui ai juste dit que tu voulais avoir un avant-goût. Elle a accepté de s’occuper de toi, il y a juste un mais… deux hommes sont au programme.— Tu veux dire que deux intervenants seront des bonshommes ? Hochement de tête positif… Je m’en doutais, j’ai à peu près décodé l’échange abscons qu’elles ont eu au téléphone. Le genre des intervenants n’est pas insignifiant, Nathalie m’avait initialement promis que je n’aurais affaire qu’à des femmes, parce que je voulais n’avoir affaire qu’à des femmes. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Le dimanche est un jour creux, m’explique-t-elle ; on fait avec ce qu’on a sous la main. J’ai toujours le choix de refuser, mais l’affaire est désormais trop bien emmanchée, il me coûterait trop de renoncer ; le destin ne me resservira pas une pareille opportunité. Au demeurant, le fait que l’exécuteur soit masculin ou féminin n’est pas si important. J’avais privilégié les femmes, beaucoup par rapport à Fabienne, m’imaginant qu’un encadrement féminin serait une circonstance atténuante au cas où ma compagne viendrait à connaître mon escapade. La route défile, Nathalie m’annonce l’arrivée imminente. Je n’en mène pas large ; ma détermination vacille un peu plus au fur et à mesure que l’échéance approche. Je vais aborder en terre inconnue, peuplée de sauvages. Mon appétit pour les mystères boit le bouillon dans ...
«12...567...15»