Juste un avant-goût du registre BDSM
Datte: 24/03/2019,
Catégories:
fh,
jouet,
jeu,
... l’auge de ma trouille, j’ai le sentiment de me fourrer dans la gueule du loup. Il me faut tout mon courage pour ne pas me laisser gagner par la panique. Je passe mes atouts en revue et me dis que ma parenté avec un membre influent me vaudra une certaine indulgence, bien que Nathalie m’ait invité à ne pas trop y compter. ________________________________________ Maîtresse Nato me met derechef dans le bain, à poil cela va sans dire, je le savais et au demeurant c’est plus ou moins l’uniforme en ces lieux. Mis à part deux ou trois Seigneurs et autant de Dames, vêtus avec extravagance, la populace ne porte rien, seulement des colifichets, censés hiérarchiser les strates. Au bas de l’échelle, il y a les « riens », des moins que rien qui ne portent absolument rien. Ma démarche est malhabile, un pas prudent, puis un autre, je peine à suivre. Ma guide m’a imposé des escarpins dotés d’échasses propres à me casser les reins. Je suis pourtant habituée à marcher avec des talons de bonne hauteur. Les salles sont nombreuses, réparties sur plusieurs niveaux. Beaucoup sont vides, ce n’est pas un jour d’affluence. Un ascenseur dessert les étages, cette machine est un des rares sacrifices visibles à la modernité. Tous les étages sont plus ou moins occupés. Maîtresse Nato ne me présente pas, seulement à Maître Paco, parce que je vais avoir affaire à lui. L’homme est beau gosse, grand, baraqué, il me toise des pieds à la tête, d’abord les seins, puis le ventre, le pubis, les cuisses… L’impact ...
... est physique, je le ressens comme une brûlure fugace et vagabonde dont je peux suivre la trace grâce à la morsure dans ma chair. — La nouvelle ? demande-t-il sobrement.— Je te l’amène tout à l’heure. Gajo va d’abord administrer le martinet. Le beau gosse passe à nouveau la revue, comme s’il enregistrait des repères. Son regard scrute et évalue : la silhouette, le volume de la poitrine, la forme des tétons, la singularité du nombril, la largeur du bassin, la finesse de la taille, et toutes autres particularités qui lui permettront de m’identifier plus tard. C’est la raison que j’échafaude, sinon j’en viendrais bien à me croire. Quoi qu’il en soit il ne peut pas m’identifier autrement, car mon visage est masqué. Nathalie m’a affublée d’une cagoule, elle est percée de trous, à l’arrière pour le passage de ma queue de cheval et devant au niveau des yeux pour la vue. La cagoule ne couvre pas le bas du visage, pour autant un malentendant ne pourrait pas lire sur mes lèvres, je suis en effet bâillonnée, une boule qui approche la taille d’une balle de tennis distend mes mâchoires. Supporter ce harnachement n’est pas agréable, mais je m’y suis pliée sans trop faire la grimace. — C’est courant ici, et c’est pour ton bien, m’a expliqué Nathalie au moment. Outre que ces accessoires font plus ou moins partie du jeu, la cagoule est une réponse pour neutraliser les vidéos volées qu’on retrouve ensuite sur internet, et le bâillon te dispense de répondre aux questions indiscrètes. Je suis sûre ...