Juste un avant-goût du registre BDSM
Datte: 24/03/2019,
Catégories:
fh,
jouet,
jeu,
... fait mal ». Puis les frappes reprennent, la reprise est cuisante. Nouvel arrêt — Tu sais que tu peux prononcer lesafeword et je dis à Maître Paco d’arrêter… La salope ! Elle se fiche de moi. Nouvelles fessées, douloureuses, ô combien. Une punition pour ma grossièreté ; à croire que la « salope » lit dans mes pensées. Re-nouvel arrêt. — Mais que je suis bête, tu ne peux pas parler, hoche la tête quand tu veux arrêter, je comprendrai… Paco est une brute, il serait capable de te fesser jusqu’au sang, ce serait dommage d’abîmer un si joli petit cul, persifle Maîtresse Nato. Faux apitoiement, morgue dédaigneuse, je perçois tout. Le mépris me fait l’effet d’un camouflet. Au lieu de demander d’arrêter, comme j’envisageais, je m’arc-boute, adossée sur ma fierté. Maîtresse Nato n’aura pas le plaisir de recevoir ma reddition. Maître Paco poursuit ses frappes avec plus de vigueur encore, une fesse, puis l’autre. Il procède sans précipitation, mais avec force. De temps en temps, il s’accorde une pause. Je décèle parfois une visite, les pas, les voix ; si le spectateur s’attarde je le suppose en train d’admirer l’œuvre du bourreau. Mon cul est-il assez rouge pour vous plaire ? La question reste dans ma gorge, et c’est bien dommage. Je n’avais pas imaginé qu’on pouvait prendre une telle distance par rapport à son corps, le ressenti me semble en être sublimé. Est-ce mon imagination ? Depuis un moment j’ai une impression, celle d’une pression sur mon ventre, de plus en plus perceptible. ...
... Illusion, pas illusion ? Je ne suis plus en situation ni en état d’être lucide, mais mes scénarii convergent, j’en viens à me convaincre que Maître Paco bande, que c’est sa queue bien raide qui fore la chair de mon ventre. J’imagine le gland nichant dans le creux de mon nombril. Bizarrement, j’en conçois de l’hilarité. Je ris. Le rire est muselé par le bâillon, mais je ris vraiment, les spasmes agitent mon corps. J’oublie la douleur, et éprouve inexplicablement une bouffée de tendresse pour mon tortionnaire. Je cambre les reins, offre les fesses au supplice et le nombril à la queue. Mon manège ne passe pas inaperçu. Maîtresse Nato vérifie, forçant un passage entre mes cuisses jointes. — Elle mouille cette salope. Stop, Paco, on arrête. Quant à toi, la moins que rien, il te faudra apprendre à patienter. C’est moi, et moi seule, qui décide quand tu dois prendre ton pied. Maître Paco défait les attaches des chevilles et des poignets, il m’ôte aussi le bandeau, mais pas le bâillon. L’homme est devant moi, torse nu, seulement vêtu d’un saroual noir. Ses pieds sont chaussés de spartiates à semelle plate. Il me semble encore plus beau que dans mon souvenir, il n’y a pourtant pas longtemps. Je le réexamine, et enregistre, surprise de découvrir chez moi une convoitise incongrue. Les pectoraux sont nettement dessinés, en tablettes de chocolat, il sourit de ses yeux clairs, et de la main repousse vers l’arrière ses cheveux longs et blonds. Il a dans mes âges, trente ans, trente-cinq tout au ...