1. Le nouveau chef


    Datte: 27/03/2019, Catégories: f, fh, Collègues / Travail hotel, amour, cérébral, conte,

    ... d’alliance. Ta vie sexuelle va pouvoir reprendre. Tu irais très bien avec lui, etc., etc. Ils sont tous devenu fous ! — Vous n’êtes pas bien ! leur dis-je, je n’ai aucune intention de chercher un mec sur mon lieu de travail et encore moins d’avoir une relation avec un de mes supérieurs. Je me fais chahuter de plus belle et certains lancent même des paris sur le fait que je vais craquer en le voyant. C’est dans cette joyeuse ambiance que le repas se déroule. À 14 h, je rejoins mon bureau et ma secrétaire vient m’annoncer qu’une visioconférence avec Paris est prévue à 14 h 30 et que je ne peux l’annuler car elle concerne le séminaire de la semaine prochaine. Je demande donc à Sylvie d’excuser mon absence lors de la réunion de 15 h avec Monsieur Moreau. Quelques heures plus tard, ma secrétaire entre dans mon bureau et me fait un compte-rendu de ce qui s’est dit à 15 h en ajoutant : — Il est trop craquant, le nouveau chef ! Je suis la seule à ne pas l’avoir vu et j’avoue que les commentaires à son sujet m’intriguent un peu. On dirait que nous avons « Mister Monde » dans les locaux, à toutes les entendre. À la fin de la journée, je plie bagage et rentre chez moi. Le lendemain matin, à mon arrêt de bus, je croise mon inconnu. Je me dis qu’il doit être nouveau dans le quartier car jusqu’à présent, je ne l’avais jamais vu. Il m’adresse un sourire quelque peu moqueur, je me contente de le regarder et d’aller m’asseoir. Je descends à mon arrêt et je constate qu’il descend aussi. C’est ...
    ... bien ma veine, je vais devoir supporter sa présence tous les jours. Fidèle à mes habitudes, je rejoins mes collègues avant d’aller bosser. Alors que je suis au secrétariat à finaliser mon programme de la semaine prochaine, une voix dit : — Bonjour, je suis Roland Moreau, je pense que l’on ne s’est pas vu hier. Je me retourne et là, le choc ! Mon regard plonge dans celui de mon nouveau boss avec désespoir ! Le silence qui s’instaure me paraît long, très long. Il le brise en me disant : — Ah mais, on se connaît ! Vous êtes ma charmante collègue de bus. Je vois Sylvie tenter de cacher un sourire devant cette situation qui n’arrive que dans les films. Je ne réponds rien, me contente de lui dire mon nom et de lui tendre la main. Grave erreur ! Il la garde, le temps de me dire : — Non seulement nous allons venir chaque matin travailler ensemble mais en plus, nous travaillons dans les mêmes locaux. Le destin est très taquin, vous ne trouvez pas. Je retire ma main de la sienne et lui réponds : — Je crois que je ne suis pas dans une période chanceuse en ce moment. Ma réplique le fait sourire. Il salue ma secrétaire et s’en va en me disant « à plus tard ». Évidemment Sylvie veut en savoir plus. Je lui raconte donc mon aventure avec ce monsieur, ce qui l’amuse beaucoup. — Il a peut être raison, c’est le destin ! Commente-t-elle.— C’est bon, tu ne vas pas t’y mettre toi aussi, bougonné-je à ma secrétaire. Les jours suivants se déroulent comme la semaine avait commencé. Chaque matin dans ...
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