La conversion
Datte: 27/03/2019,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
volupté,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
init,
... nous ne sortions plus, nous ne recevions plus d’amis. Je passais mon temps entre ma fille, le ménage et la télévision. Lasse de subir cette situation, je m’étais alors décidée de réagir et de m’inscrire à un club de remise en forme. J’y allais, le soir, deux fois par semaine, Rémy était plus tranquille pour travailler, il ne culpabilisait plus de m’avoir abandonnée et il pouvait veiller sur Ludivine. Lorsqu’il avait éraflé la porte de la voiture en sortant d’un parking, il m’avait demandé de la conduire à la concession du Boulevard Lannes, juste de l’autre côté de la Loire. Il avait pris rendez-vous, il me suffisait de la déposer et de leur remettre les clés. À la réception, un jeune mécanicien m’avait informé que le réceptionniste avait dû s’absenter quelques minutes mais qu’il ne serait pas long. De fait, au bout d’un moment j’avais vu s’approcher de moi, un homme qui m’avait paru rayonnant. Il émanait de lui un je ne sais quoi, je m’étais sentie immédiatement et profondément troublée. Je lui avais balbutié alors ma leçon, lui avais tendu les clés et je m’étais enfuie presque en courant. J’étais rentrée à la maison en essayant de comprendre ce qui m’était arrivé, pourquoi j’avais été si bouleversée, à la limite de me sentir mal. Mais de réponses, je n’en avais pas trouvé. Notre voiture devait rester immobilisée pendant deux jours et il avait été convenu que je devais passer la prendre le mercredi. Ce jour-là, plus le temps passait, plus je me sentais effrayée de devoir ...
... retrouver cet homme, j’en avais des crampes à l’estomac. Le mercredi soir, je dis à Rémy avoir complètement oublié de la prendre. Le jeudi, ma réaction fut identique. Je ne savais plus quoi faire ni comment faire. Ce fut, finalement, le vendredi midi que j’étais retournée au garage. Le réceptionniste était là et s’inquiéta de savoir pourquoi je n’étais pas venue plus tôt. J’avais bredouillé encore quelques platitudes. Puis il m’avait accompagnée jusqu’à la voiture pour me montrer la qualité du travail qui avait été réalisé puis m’avait tendu les clés que mes mains tremblantes avaient laissé tomber à terre. En me penchant pour les ramasser, je lui avais heurté le front car il avait eu la même réaction que moi. Là, c’était trop, je n’en pouvais plus, mes jambes flageolaient. Il s’en était vite rendu compte et m’avait proposé de revenir à la réception, de m’asseoir pour reprendre mes esprits. La sonnerie indiquant la débauche du midi me fit sursauter et les ouvriers abandonnèrent leur poste de travail pour aller déjeuner. Je me relevai tant bien que mal et il me demanda si je pouvais conduire. Il jugea, sans doute, que non, car il proposa de me raccompagner. Il reviendrait à pied, ce n’était pas si loin. Non, non, il n’y avait pas de mal pour son déjeuner car il ne travaillait pas cet après-midi et il devait rentrer chez lui. Arrivée à la maison, je m’étais un peu remise, mais mon trouble s’était mué en un sentiment amoureux à son égard que rien ne pourrait jamais éteindre. C’était ...