1. La conversion


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, volupté, pénétratio, fdanus, fsodo, init,

    ... pas. Enfin, pas exactement, je ne le trompe plus car le début de notre mariage avait été un peu chaotique, du moins de mon côté. CHAPITRE IV En fait, je n’ai trompé Rémy que deux fois, enfin, disons plutôt avec deux hommes. Il n’en a jamais rien su et je m’étais promis de ne jamais me mettre, à nouveau, dans cette situation. J’ai tenu cette promesse pendant près de dix-huit ans et là, je sens que cette période va peut-être se terminer. Espérons que ce qui va se passer ce soir n’aura pas trop de conséquences douloureuses ni pour moi ni pour Rémy. Mon premier accident est survenu, en fait, avant notre mariage. J’avais vingt ans, je connaissais Rémy depuis peu et nous étions déjà à envisager de vivre ensemble et, pourquoi pas je l’espérais, à nous marier. À l’époque, c’était un choix relativement courant chez les jeunes que de vouloir convoler et fonder une famille. D’ailleurs, mon amie Jeanne avait prévu une petite fête en prévision de son propre mariage avec Denis. À cette fête, nous étions tout un groupe de filles et nous nous connaissions depuis le lycée ou le collège. Nous avions convenu de rendre mémorable l’enterrement de sa vie de jeune fille. En effet, la fête fut à la hauteur de nos ambitions, nous avons fait les folles, nous avons beaucoup trop bu et, au milieu de la nuit, Jeanne a pris sa voiture et nous a fait découvrir le Saint-Domingue, une boîte un peu glauque située quai des Antilles. Là, inévitablement, nous sommes restées égales à nous-mêmes et, très vite, ...
    ... avons attiré à nous tout ce qui traînait comme mâles en mal d’amour ou plutôt recherchant un plan pour la nuit. Enivrée d’avoir trop bu, trop fumé, trop chanté et, aussi, par les bobards d’un bellâtre, je me suis laissée convaincre de le laisser me raccompagner dans sa voiture. Ce fut assez sordide. Par lassitude, je me suis laissée tripotée puis je n’ai pas su ou je n’ai pas voulu résister à son attaque finale. Une semaine après j’en pleurais encore, de ma bêtise, de m’être comportée comme une pauvre conne, de m’être laissé baiser par un connard qui devait en retirer gloire devant ses copains. En plus, j’avais trahi Rémy. Inutile de dire que je n’ai jamais évoqué cela avec personne. J’ai refermé le couvercle sur ma mémoire et je me suis efforcée d’oublier cette honte. La deuxième fois que j’ai eu à connaître un autre homme que Rémy fut une histoire de toute autre nature. Ludivine venait d’avoir trois ans. Je n’avais pas encore repris mon activité chez Claude et je commençais à m’ennuyer à la maison. Par ailleurs, Rémy avait entamé un cycle de mise à niveau en commerce international, en vue de s’inscrire à un MBA. Il travaillait, alors, pour une compagnie multinationale suisse, il voyageait un peu moins qu’auparavant, mais il avait, quand même, des horaires assez chargés. Le soir, après le repas, il s’installait dans le séjour et étudiait jusqu’à deux ou trois heures du matin. À cette heure avancée de la nuit, je dormais depuis longtemps. Nous avions une vie amoureuse ralentie, ...
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