1. La conversion


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, volupté, pénétratio, fdanus, fsodo, init,

    ... laisse échapper — Tu es un voyou de m’avoir fait ça. Mais Bernard ne me répond pas tout occupé, à petits coups, de continuer ses mouvements de va-et-vient comme un coureur de sprint qui continue à courir après la ligne d’arrivée pour ne s’arrêter que lorsque son corps a absorbé la brutalité de l’effort fourni. Épuisée, je me suis allongée de tout mon long. Bernard m’a accompagnée dans ce mouvement pour rester dans le tréfonds de mes reins. Je le sens, toujours vigoureux, continuer ses petits mouvements. Mon cher, mon doux, mon tendre amant, ainsi, tu es le premier à m’avoir sodomisée, à m’avoir forcée, à avoir vaincu mes craintes, à m’avoir apporté un plaisir fou, à m’avoir fait découvrir cette partie de ma sexualité qui aurait pu me rester totalement inconnue. Je ne savais pas que cela pouvait être comme ça. Merci à toi, merci pour tout. Bernard se retire en produisant un bruit d’air. Je suis tellement fatiguée que je ne prends même pas la peine de m’en excuser. Je l’entends qui se lève, puis il revient avec une serviette de bain que j’utilise pour m’isoler des draps mouillés. Je vais sombrer dans le sommeil. Je ne suis plus à un âge où je peux faire l’amour toute la nuit. J’ai juste le temps de l’entendre faire couler une douche. Moi, je n’en ai pas le courage, je reste comme je suis, on verra demain, enfin, non, plutôt tout à l’heure car par la fenêtre je vois déjà le jour se lever. CHAPITRE VI Ce n’est que bien plus tard que j’ai commencé à émerger de mon sommeil ...
    ... brumeux. Bernard est lové contre moi, je lui tourne le dos. Ses mains reposent sur ma poitrine et je le sens, encore, très proche de ma petite entrée comme le serait une sentinelle protégeant le plus précieux des trésors. Il semble manifester le désir de reprendre nos jeux au plus vite. Je suis, encore, dans un demi-sommeil, mais il ne me viendrait pas à l’idée de repousser cette proposition. En signe d’acquiescement, je pousse un soupir alangui de femme comblée. Bernard ne manque pas d’interpréter mon signal comme une invitation à continuer. Sa main descend plus bas et commence un lent massage, tandis que, derrière, notre sentinelle se fait toujours un peu plus présente, sans pour autant, tenter de me pénétrer. En fait, nous recommençons à faire connaissance. C’est bien. Je me sens, encore, tout engourdie. Mon amant merveilleux continue comme ça ! Je veux bien devenir ta chose si, à chaque fois, tu me donnes un plaisir aussi fort. Je crois que c’est la première fois que j’ai eu autant de bonheur. Rémy comme Daniel m’ont aimé et, souvent, aimé bien, Bernard me donne du plaisir physique. Je n’ai aucun avenir avec lui, je vis le présent, je le vis intensément et j’essaye d’en retirer le plus possible. Les caresses se font maintenant plus précises, sa présence derrière aussi. Il n’a pas encore entamé sa progression, mais cela ne saurait tarder. À mon chevet, le bruiteur du téléphone explose dans ma tête, surprise, je décroche, c’est Rémy. — Oui, je suis à la maison, non ça ne va pas, ...
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