1. La conversion


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, volupté, pénétratio, fdanus, fsodo, init,

    ... j’ai vomi cette nuit.— …— Sans doute, le restaurant, des œufs mayonnaise.— …— Non, je me sens incapable d’aller travailler. Quelle heure est-il ?— …— Je n’ai pas déjeuné. Bernard a compris toute l’ambiguïté de la situation. Il a soudain, une réaction inattendue. Sa main droite me bloque le ventre, tandis que son bassin bascule brutalement vers l’avant. Il me pénètre violemment, sans précaution particulière, comme pour m’envahir, comme pour marquer son territoire, un territoire qu’il aurait découvert et qui lui appartiendrait. La surprise m’a fait pousser un petit cri. Je suspends ma respiration une seconde puis je souffle bruyamment. Sans attendre, il entame des mouvements d’aller-retour qui me font encore plus haleter. Rémy s’inquiète. — Oui, je sens que ça revient, que ça remonte en moi.— …— Non, ça va aller, à ce soir, préviens Claude. Je n’en peux plus et je lâche le combiné sans même prendre la peine de raccrocher. J’espère que Rémy l’aura fait de son côté, car il risquerait d’entendre des cris et des halètements qui ne lui sont pas destinés. La violence de l’assaut a provoqué une douleur qui s’est vite atténuée comme si j’avais pris l’habitude d’être conquise par cette voie. Bernard dépense maintenant une énergie folle pour m’envahir. Parfois, il s’échappe m’abandonnant totalement, puis il revient toujours plus violemment pour pénétrer encore et toujours plus profondément. Il ne semble plus vouloir se soucier de moi. Il prend son plaisir. Je fais de mon mieux pour ...
    ... l’accompagner, je sens les vagues puis les ondulations revenir. Ses mouvements sont devenus plus hachés, moins fluides, ses mains se font tenailles sur mes épaules, il s’agrippe, se serre contre moi, s’enfonce encore, puis se répand, rapidement, plus rapidement que la première fois et reste là, tapi, immobile, comme un enfant effrayé. Si, cette fois, même si je n’ai pas eu des émotions de même intensité que ce matin, j’ai encore pris beaucoup de plaisir. Je l’entends qui halète et qui tente de reprendre son souffle. Il s’est laissé emporté par sa violence de mâle. Il m’a prise comme un guerrier l’aurait fait au retour d’une bataille. Je suis assez satisfaite de lui avoir fait perdre le sang-froid qu’il avait manifesté jusqu’à maintenant. Il continue longtemps ses caresses, puis se lève et va prendre une douche. Plus tard, je le sens s’asseoir au bord du lit. —Mauruuru te vahine nehe nehe e fareirei tatou. Il faut que je parte. Roland va s’inquiéter, on doit partir à Carnac chez ses copains.Nana Dominique. Il se penche sur ma nuque, m’embrasse avec tellement de tendresse tandis que la paume de sa main s’attarde sur mon dos comme pour me faire un dernier adieu. Je devine la peine qu’il a de devoir partir. Je le sens triste, je le suis moi aussi. Je prends son chagrin comme un hommage qu’il rend à ce que nous venions de vivre tous les deux cette nuit. Je n’avais pas imaginé qu’il puisse partir à un moment ou à un autre, je n’avais pas imaginé que notre relation puisse cesser un jour ...
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