1. La conversion


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, volupté, pénétratio, fdanus, fsodo, init,

    ... l’instinct du mâle qui soupçonne qu’un rival rôde dans son territoire, ou alors, peut-être que l’amour appelle l’amour. Je le laisse me caresser, sans participer, passive, consentante et toujours allongée sur le ventre. Je revis avec Rémy ce que j’ai vécu, cette nuit, avec Bernard, mais avec, quand même, moins d’intensité. Au moment de me pénétrer, je le retiens et lui sers comme excuse. — Non, ne fais pas ça, je saigne et tu sais que je n’aime pas. Le soupir qu’il pousse en dit long sur ses espérances envolées. Cependant, je ne peux pas, je ne veux pas le laisser sur une déception. Je souhaite que son week-end commence le plus agréablement possible. Il n’a démérité en rien. Je peux lui faire bénéficier de la voie qu’un autre a su si bien défricher. J’ai, surtout, encore terriblement envie d’être possédée de cette façon, je ne m’en lasse pas, j’en redemande. Ma main le guide vers la solution. Il n’en revient pas, ne me pose pas de question et saute sur cette bonne aubaine. Les prémisses sont, sans doute plus courtes, moins tendres, que la nuit dernière, mais je le sens attentif à ne pas me faire mal. Je lui en suis gré. Lorsqu’il me pénètre, je ne ressens, avant de céder, qu’une légère irritation. Ses mouvements se font rapidement plus brusques et plus heurtés, son souffle devient court, il semble vouloir profiter au plus vite de la permission accordée craignant, sans doute, que je ne revienne sur cette heureuse initiative. Il conclut très vite sans trop s’inquiéter de moi. ...
    ... Il n’a pas entièrement tort car, malgré tout, j’en profite bien. Il semble que je sois devenue plus réceptive, que je trouve mon plaisir plus facilement. J’ai l’impression que tout est devenu plus aisé, plus facile et plus fort qu’avant. Après ces efforts, Rémy s’enfonce assez vite dans le sommeil. C’est une habitude chez lui aussi, que de mettre fin nos jeux amoureux dès qu’il a pris son plaisir. Je reste un moment, les yeux ouverts à rêver à ma vie, à mon mariage et à ce que j’ai réussi et à ce j’ai gâché. Et pourtant, ce n’est pas encore l’heure des bilans. Au bout d’un moment, je n’y tiens plus, je me lève car la faim me tenaille de trop. Cela fait une journée complète que je n’ai ni mangé, ni bu. Je passe par la salle de bains puis je descends à la cuisine. Rémy a eu l’heureuse idée d’acheter une baguette fraîche. C’est peut-être une récompense prémonitoire pour tout à l’heure. Je déambule dans le rez-de-chaussée. Je dévore mon sandwich d’une main, en conservant l’autre, en coquille sous le menton, pour rattraper les miettes. Sur la table basse du séjour, je trouve la bouteille de Coca à moitié vide. Je prends la bouteille entre deux doigts et je poursuis ma promenade. Dehors, il fait nuit. Je stationne un long moment devant la baie vitrée du jardin, je regarde mes plantations sans les voir, j’ai l’esprit qui vagabonde, je ne peux pas me fixer sur une pensée. C’est, sans doute la fatigue. J’ai maintenant fini mon sandwich et je bois le fond de coca au goulot. Je sens sur ...
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