1. La conversion


    Datte: 27/03/2019, Catégories: fh, extracon, inconnu, volupté, pénétratio, fdanus, fsodo, init,

    ... ou l’autre, au contraire, j’aurais rêvé qu’elle dure éternellement. La descende est difficile, je dois me rendre à une réalité bien amère. Il se lève, conserve ma main dans la sienne. Je n’ai pas bougé et je suis restée allongée à plat ventre, sans le regarder, sans prendre le risque de pleurer. Il repose ma main sur le bord du lit, me recouvre maternellement avec la couette. Je ne lui demande pas s’il reviendra, si nous pourrons nous revoir, s’il aimerait que l’on recommence. Il ne me dit rien, il ne me fait aucune promesse. J’entraperçois les affres de la maîtresse qui voit son amant repartir chez lui et, pour qui, le destin sera d’attendre, toujours attendre. J’entends ses pas dans l’escalier puis la porte d’entrée se refermer. Le grincement de la grille d’entrée semble sceller la fin de notre courte, trop courte mais tellement belle et très secrète histoire. J’enfouis ma tête dans mes bras, j’ai quand même envie de pleurer. Je me laisse envahir par le sommeil. Il faut que je me prenne un peu de recul, que je récupère. Rémy finira pas me trouver dans la chambre de Franck. Franck est le frère de Rémy et il y a quelques années nous l’avions hébergé, alors qu’il finissait ses études à l’université. La chambre, que nous réservions à des amis de passage, était libre, et il l’avait occupée pendant deux ans. Depuis, nous continuons à l’appeler la chambre de Franck. J’avais fui les draps moites et froissés, la chambre saturée des odeurs de nos corps. J’avais pris une douche et ...
    ... je m’étais glissée dans un lit avec des draps propres et frais. Maintenant, je l’entends marcher à petits pas pour ne pas faire de bruit, il s’assoit à la tête du lit, près de moi. Il pose sa main sur mon front comme pour vérifier ma température. Je lui adresse un pauvre petit sourire. — Ça va ?— Oui, oui, je suis un peu fatiguée, mais c’est fini. Je lui invente un restaurant, les œufs, le retour à la maison. — J’ai vomi plusieurs fois, je n’ai pas pu aller travailler. J’ai vomi de nouveau après ton coup de fil, puis cela s’est calmé et j’ai pu dormir. Maintenant ça va, je suis juste un peu fatiguée. Il reste un moment près de moi et me raconte, à son tour, sa semaine. Puis il descend dîner, il est affamé, ce midi il n’a pas pris le temps de déjeuner. Il me propose de l’accompagner, mais, non, je préfère attendre, plus tard peut-être, et pourtant, moi aussi, je meurs de faim. Le réveille-matin marque huit heures trente. Mon dieu, j’aurai, donc, passé plus vingt heures d’affilée dans un lit. Je l’entends en bas dans la cuisine. Un peu plus tard, je le sens se glisser, dans le lit. Très vite, il se rapproche et se colle contre moi. Il relève ma chemise de nuit pour mieux sentir ma chaleur puis pose sa main sur mes seins. Cette initiative me surprend, elle est assez inhabituelle. En général, c’est moi qui dois me lover contre lui, lui faire mille caresses, mille parades avant qu’il ne consente, presque à contrecœur, à me faire l’amour. Mais, ce soir, il a dû sentir des choses, ...
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