Entre fièvre du samedi soir et démons de minuit (1)
Datte: 28/03/2019,
Catégories:
Divers,
... trinquons à la belle année qui se termine. Jérôme est odieux avec sa femme, comme souvent, mais ce qui change, c’est que pour la première fois Cléa lui répond. Enfin, elle se rebelle ! Sauf que ce cliché ambulant de machiste italien, aimant avoir le contrôle sur tout, n’apprécie pas vraiment. Après 3 heures à compter les points entre les deux, et pour moi à mélanger champagne et médicaments car les effets de la grippe se font à nouveau sentir, la discussion dérive sur le cul. Bruno, assis face à moi, m’adresse un regard disant « je m’excuse d’avance mais je vais tenter de les dérider ». Je sais ce qu’il va faire, de quoi il va parler. C’est ainsi que mon homme se met à expliquer aux trois autres convives comment nous avons réalisé son fantasme, un plan à trois avec une amie et moi. Jérôme se montre très intéressé, pose beaucoup de questions et finalement annonce qu’en 2017 il le fera aussi... mais pas avec sa femme. À ce stade-là de méchanceté, je pense qu’un coup de pelle serait le bienvenu. Il est fréquent de se disputer dans un couple, ça permet même de remettre les choses à plat. Mais je ne comprends pas comment une personne peut montrer une telle absence de respect envers sa moitié. « Par contre, si Jade et toi êtes partantes...ose-t-il nous dire. » Je serre les pans de mon gilet contre moi, réprimant les frissons de dégoût que me provoque mon voisin de table. « Le souci, Jérôme, c’est que j’aurais peur de sentir plus les doigts de Jade que ta queue. Tu sais bien ...
... qu’avec Bruno, je suis habituée à bien plus gros que toi. » Je le dis avec un grand sourire et ma voix toute mielleuse pour ne pas trop plomber encore plus l’ambiance « Coquine, me répond-il en faisant glisser son doigt sur ma joue. Mais quel dégueulasse ! — Tu n’as même pas idée, mon beau. » Ce petit jeu me vide de mes dernières forces. Je me lève, m’excuse parce que je suis polie quand même et vais m’allonger sur le canapé. Tout compte fait, être malade lors d’une soirée comme ça, ce n’est pas si mal. Le flot de débilités que j’entends me berce et je commence à somnoler. « On a qu’à faire une partouze tous les 5. Mais Cléa n’a pas le droit de toucher Bruno et vice versa. Et c’est moi qui dirige. » Ces paroles me réveillent. Oh l’abruti, mais quel beauf ! Il a beau être mignon, je préfère coucher avec sa femme et Jade. En général, j’aime abandonner tout contrôle quand je fais l’amour mais hors de question d’être soumise à quelqu’un qui se croit au dessus de tout. J’en ai assez entendu. Alors soit je prends mon mari sous le bras et claque la porte, soit je retourne la situation et lui donne une leçon. Pas sûr qu’il la comprenne mais au moins ça me défoulera. La vengeance l’emporte ! Je vérifie que mon foulard soit autour de mon cou et me lève, bizarrement en forme alors que je m’étais couchée avec de la fièvre. Je me dirige vers Jérôme d’une démarche lente et chaloupée, un sourire sensuel sur les lèvres. Ses yeux se mettent à briller d’un désir un peu malsain. Je le contourne en ...