Entre fièvre du samedi soir et démons de minuit (1)
Datte: 28/03/2019,
Catégories:
Divers,
... n’oserais quand même pas te plaindre que ta femme soit excitée, lui dis-je pendant que je fais descendre mes mains sur son torse, son ventre jusqu’à les glisser sous son boxer. Il y en a qui rêveraient d’être à ta place ! Allez mon cœur... » Je commence à descendre sa braguette, ruinant au passage ses efforts pour que sa chemise soit rentrée sans un pli dans son pantalon. Il me saisit alors les mains, me fait pivoter et me renvoie dans mon coin avec une fessée. « File t’habiller et si t’es sage peut être qu’en rentrant cette nuit, tu auras l’immense honneur de me sucer. » Sur ma faim, je file dans ma chambre telle une gamine privée de dessert, ruminant quant à la façon de me venger. Mon idée est toute trouvée, ma tenue sera un vrai appel au sexe. Je rentre dans mon dressing, parcours ma penderie du regard et tombe sur LA jupe : noire, moulante comme une seconde peau, simili cuir à l’avant, tissu stretch à l’arrière et, sur le bas, un liseré de dentelle qui s’arrête bien au-dessus du genou. Maintenant le haut. Je fouille dans la pile des jolis Tee-shirts : sans manche, encolure ronde un peu lâche, assez large, couleur or, en mailles un peu ajourées qui laissent deviner ce que je porte ou pas dessous. Simple et efficace. Je rajoute mon grand gilet blanc pour pouvoir m’enrouler dedans quand les effets de la grippe se feront sentir de nouveau. Il ne me reste plus qu’à choisir ce qui le mettra à mes pieds à coup sûr. J’ouvre un premier tiroir et en sors des bas couleurs chair ...
... autofixant. Dans le second tiroir, je choisis un string assez minimaliste noir mais dont la résille et la dentelle sont joliment entremêlées et le soutien gorge assorti. Il sera un peu voyant, notre ami Jérôme qui nous reçoit ne manquera pas de m’en faire la remarque mais la fin, ou la faim, justifie les moyens. J’enfile donc ma tenue de combat, m’assois devant ma coiffeuse pour laisser parler mes talents en termes de maquillage, ce qui se résume à un trait de crayon sur les yeux, un peu de fard à paupières, du mascara et du rouge à lèvres marron. Je passe des boucles d’oreilles discrètes, un bracelet et voilà. Un petit tour devant le miroir : j’y vois une petite brune, cheveux coupés courts, grandes lunettes, assez fine mais pas filiforme pour autant, parée pour rendre fou son homme. Parfait, si on fait abstraction des vieilles pantoufles rose. Je descends dans l’entrée récupérer mes bottines à talons, pas très hauts mais aiguilles quand même. Alors que je suis penchée en avant pour les enfiler, j’entends siffler. Je me redresse, me retourne et mon homme découvre le côté pile de ma tenue. « Oh putain ! » Exactement mon ange. Nous partons pour notre réveillon chez Jérôme et Cléa, où nous attend également Jade. Au programme de ce soir, raclette tranquille tous les cinq, ce qui me convient parfaitement. Malheureusement, en passant la porte de chez eux, nous comprenons rapidement que la soirée va être longue. L’ambiance entre le couple est électrique et pesante, alors même que nous ...