-
Entre fièvre du samedi soir et démons de minuit (1)
Datte: 28/03/2019, Catégories: Divers,
« Chérie, réveille-toi. Prend un cachet, ça te fera du bien. — Merci mon ange. » Je tends une main un peu tremblante par dessus le bord de la baignoire pour saisir le verre que mon mari m’a préparé. Bruno est une perle. Il a conduit 6 heures sur les 8 qu’il nous a fallu pour revenir des Pyrénées car je n’étais pas en état de le relayer plus. Aussitôt arrivés, il a déchargé la voiture et filé à la pharmacie acheter de quoi me remettre sur pied et tenir au moins jusqu’à minuit. Une fois le comprimé avalé, je repose la tête sur le coussin et somnole de nouveau. Il est 15h en ce 31 décembre 2016. Je suis plongée jusqu’au cou dans l’eau chaude de mon bain en attendant que les frissons dus à mon début de grippe s’atténuent. 30 minutes plus tard, ça va un peu mieux et je commence à me laver. Les sensations que mes mains, glissant sur mon corps, éveillent en moi me rappellent que les moments d’intimité avec mon homme ont été inexistants ces cinq derniers jours. En effet, il n’est pas forcément évident de trouver un endroit tranquille quand vous êtes 25 dans une même maison qui ne comprend qu’un grand dortoir et une petite salle de bain mal chauffée ! Je fais courir mes doigts sur mon corps, le frôlant à peine. Les frissons que ces caresses me procurent n’ont maintenant rien à voir avec la grippe. Je laisse le bout de mes doigts effleurer mon ventre, mes ongles griffer délicatement l’intérieur de mes bras et savoure ce moment d’intimité retrouvée. Inexorablement mes mains sont ...
... attirées par ma poitrine qui, se soulevant de plus en plus rapidement, laisse dépasser mes tétons de l’eau. Je fais tomber quelques gouttes sur ces deux pointes roses et le contraste entre la chaleur du bain et la température plus fraîche de la pièce les font se dresser un peu plus. Je passe mon majeur dans le sillon qui sépare les deux globes, ajoute l’index et l’annulaire pour en faire le tour à droite puis à gauche. Je suis les contours du papillon entouré d’arabesques tatoué sur mon cœur. Je pince un téton, doucement d’abord puis plus fermement, et m’occupe de la même manière de son jumeau. Je descends maintenant de mes côtes jusqu’à l’os saillant de mon bassin, retraçant les lignes d’encre du phénix renaissant des aigrettes d’un pissenlit. Je caresse la peau délicate de l’intérieur d’une cuisse puis le pli du genou. Tout mon corps réclame une attention particulière au cœur de ma féminité mais je laisse l’excitation monter encore. Ma main survole mon mont de vénus tout épilé, puis passe sur l’autre jambe. Cette fois, quand mes doigts approchent de mon sexe, j’ouvre grand mes cuisses. Je pose mon majeur sur mon clitoris impatient et appuie un peu plus. Je le sens palpiter et commence à le titiller. Je sens déjà l’orgasme monter en moi. Je fais glisser deux doigts le long de mes replis intimes jusqu’à qu’ils atteignent mon anus. Je frissonne et relève un peu plus mes genoux pour me permettre de mieux faire le tour de cette petite fleur plissée. Je recommence plusieurs fois ce ...