1. AU BORD DU LAC 6/8


    Datte: 31/03/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    Après cette étrange soirée, faite , à la fois, de plaisir et de frustration, j’étais encore plus décidé à séduire la belle Océane. Certes, je savais qu’une des conditions pour obtenir ses faveurs était de montrer ma fidélité, mais la chair est faible, et j’étais certain que si une occasion se présentais, avec une femme, j’aurais beaucoup de mal à résister. Sachant cela, il était essentiel de se montrer discret. Pour commencer, il fallait éviter ses deux cousines, qui étaient toutes deux dans les parages. Après m’être préparé, Jean propre, chemise de soie et mes bottes camarguaises, je partis , en voiture, prendre mon petit déjeuner à l’auberge. J’y retrouvais Eric, attablé devant un café, et un jus d’orange. Je m’excusai de ne pas l’avoir ramené la vaille mais il balaya mes excuses d’un revers de main. « Pas de soucis, Il y avait pas mal de monde qui revenait dans le coin. De toute façon Patricia avait sa voiture. Enfin, je pense que c’est celle de sa mère. » « Ah, tant mieux. Tu es rentré tard ? » « Pas trop, non. Tu sais, je crois que tu avais raison à propos de Patricia. Le côté nympho libérée, un peu maso, c’est marrant cinq minutes, mais si c’est systématique… » « Je te comprends. De mon côté, je vais l’éviter autant que possible. En plus, je vais éviter les minettes de la plage. J’aimerais me rapprocher de Océane, et je dois être plus sérieux. » « Tu es amoureux ? » « Je l’ignore encore, mais elle et moi, on se connaît et on se court après depuis des années. On flirte ...
    ... un peu, bien sur, mais j’aimerais bien aller un peu plus loin avec elle. » « De toute façon, je t’avoue que les jeux de séduction avec ces petites allumeuses me tapent un peu sur le système » me confia Eric. « Je vais utiliser le reste de mes vacances différemment. Il me reste deux semaines. » J’étais étonné car il était arrivé bien avant moi, et il ne me restait qu’une semaine. Il m’expliqua qu’il était venu avec ses parents et son frère cadet, mais que son père était reparti seul, pour le travail, laissant sa femme sur place, ce qui faisait qu’il restait en tout près d’un mois et demi. Ce matin, à « l’auberge » pas de trace d’Océane, encore en congé. Chrystelle, qui s’affairait derrière le comptoir m’apprit que je pourrais la voir à Ofèle, le village à côté. C’était jour de marché. Je laissai Eric lui donnant rendez-vous dans l’après-midi, et je partis pour le village. La place d’Ofèle était animée par une agitation joyeuse. Les marchands de toutes sortes avaient installé leurs étals, vendant, qui des produits alimentaires du terroir, qui des vêtements de plage, ou d’été, Je déambulai dans les allées, qui résonnaient des cris de batteleurs des camelots présents, les narines assaillies, par de bonnes odeurs de fruits frais, ou de salaisons du terroir. Je repérai vite Océane qui était devant un étal de fripes, accompagnée par une dame agée que je reconnus pour sa grand-mère. Je m’approchai, alors qu’elle hésitait entre deux modèles de paréos. « Le rouge, avec les fleurs est ...
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