1. AU BORD DU LAC 6/8


    Datte: 31/03/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... plus joli » émis-je Les deux femmes se retournèrent. Je saluai la grand-mère, la gratifiant d’un baise main, et elle minauda. « Steve, toujours aussi charmeur ! Océane m’a dit que vous étiez là. » Je fis deux bises sur les joues d’Océane, qui ne manqua pas de remarquer « Et pour moi, pas de baise-main ? » « Ma chérie, Le baise-main, ce n’est que pour les femmes mariées » reprit sa grand-mère « Tu devrais le savoir. » Nous discutâmes un moment. Océane acheta le paréo rouge et le mit dans un panier en osier. Je les accompagnai dans leurs provisions de bouche, sa grand mère tenant à me faire gouter le miel d’un de ses voisins. C’était la fin du marché et les marchands pliaient leurs stands, un à un. En marchant, nous étions arrivés devant leur maison de famille, et nous apprêtions à nous séparer, quand Océane demanda : « ça te dit de faire un tennis, cet après-midi ? » « Pourquoi pas » m’entendis-je répondre. « Où faut il réserver ? » « Pas besoin de réserver. » dit sa grand-mère avec un sourire. « Nous avons un court dans la propriété. » « Disons 16 heures, ça va ? » Je donnais mon accord, et les laissais. Il était presque midi. Je descendis la rue, et retournai sur la place désertés, où les employés municipaux ramassaient cartons et papiers. Déborah, était en train de fermer son agence immobilière. Elle me suivit jusqu’à ma voiture et je lui dis que j’avais réservé aux « rives de l’étang » un restaurant, plutôt classe, à la sortie du village. Elle me précisa qu’elle devait ...
    ... Ouvrir à 14 heures, car elle avait des rendez-vous avec des clients. Au restaurant, le maître d’hôtel nous installa à une table calme, au bord d’une baie vitrée donnant sur l’étang. La mise de table était classique : nappe et serviettes blanches, assiettes en porcelaine, etc… Après avoir passé commande, nous trinquâmes à ces retrouvailles. Le repas fut agréable, le service discret et attentionné, les mets gourmands, et le vin rouge de Bordeaux de bonne tenue. Déborah, me raconta qu’elle avait rencontré un homme, deux ans après que je l’aie connue, quand elle était ma monitrice en club ado. Ils s’étaient mariés l’année suivante. Ils avaient eu un enfant, une fille qui avait maintenant cinq ans, mais Déborah s’était rapidement aperçue que son mari ne s’intéressait plus à elle. Il était souvent absent pour son travail, et quand il revenait , était fatigué et irascible. Elle avait acquis la certitude qu’il la trompait, un jour où appelant sa société pour le joindre, il lui avait été répondu qu’il était en congé, alors qu’il était censé être en déplacement pour trois jours. A son retour, l’explication avait été orageuse, et depuis ils cohabitaient, plus pour leur fille que pour eux. Déborah travaillait dans cette agence immobilière qui était à son père, maintenant retraité. Elle avait eu une commerciale qui était partie, juste avant la saison, et elle devait assurer seule le boulot, en attendant de retrouver une employée. Je l’écoutais parler, la dévisageant. Sa longue chevelure ...
«1234...»