1. AU BORD DU LAC 6/8


    Datte: 31/03/2019, Catégories: Entre-nous, Hétéro

    ... brune était aujourd’hui nouée en queue de cheval, dégageant l’ovale de son visage aux traits fins et réguliers. Elle avait au coin de ses yeux bleus de petites rides qui ajoutaient au charme de son sourire éclatant. Elle était vétue d’un tailleur uni en lin clair, dont la veste s’ouvrait sur sa peau nue et bronzée, qui mettait en valeur son collier de perles. Quand elle se penchait en avant, la veste s’entrebaillait, laissant deviner la dentelle noire d’un top ou d’un soutien-gorge. Elle m’interrogea à son tour après m’avoir raconté sa vie. Le temps filait, et nous étions déjà au café quand elle me rappela qu’elle devait se dépécher. En sortant je la suivais, et vis les mâles de la salle se retourner sur le passage de cette grande et belle femme. Je la déposai devant son agence, et lui dis : « On peut finir cette conversation demain à midi. » Elle s’empressa de me donner son accord. Je remontais au camping, et après une petite sieste, me mis en tenue pour le tennis. Océane vint m’ouvrir, et m’invita à entrer. Elle était déjà en tenue, jupette bleu marine, et tee-shirt sans manche blanc. Une visière ouverte ceignait son front, et ses cheveux étaient disciplinés en queue de cheval (décidément elles se donnaient le mot). Je la suivis autour de la maison, et nos pas débouchèrent sur l’arrière de la batisse, où une grande terrasse couverte par un store en toile, occupait une partie de la façade. Une table de jardin ovale, très grande était entourée d’une dizaine de fauteuils en ...
    ... fer forgé recouverts de coussins. Les couleurs de la mosaique, la table et les tissus dans les tons ocre, étaient ornées de motifs de type marocains. En descendant trois marches, on arrivait sur un espace de pierre blanche qui encadrait une piscine turquoise, suffisante pour pouvoir y nager à son aise. Océane contourna le bassin, en passant à coté du plongeoir, et s’engagea sur une sente pavée de pas japonais traversant le jardin engazonné, coupé ça et là, d’arbres de grandes taille. Je crus reconnaître un tilleul, et un Hêtre, mais je ne suis pas assez renseigné pour en être certain. Au fond du jardin, un serre de verre imposante cloturait l’espace vert. Océane se faufila entre les imposants thuyas qui formaient un haie, et ouvrit une porte dans un grillage délimitant un court de terre battue, parfaitement invisible depuis la maison. Derrière le banc destiné aux joueurs, à l ‘opposé de la chaise d’arbitre, il y avait une petite construction, en brique, à la porte ouverte, et sur le banc, un sac de sport ouvert, qui provenait sans doute de ce réduit. Océane s’assit sur le banc, le sac servant de séparation entre nous, et choisit une raquette parmi les 5 ou 6 du sac. Puis elle ouvrit deux boites de balles, et m’en tendit une. Je sortis de son étui mon unique raquette, et, comme elle se dirigeait d’un côté du terrain, pris position en face d’elle sur l’autre moitié. Nous avions déjà joué, mais sur les courts en dur du club local. Elle avait un tennis très académique, avec un ...
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