1. Un petit nid de plaisirs


    Datte: 20/08/2017, Catégories: fh, jeunes, amour, BDSM / Fétichisme Oral pénétratio,

    Je raccroche le téléphone, l’oreille engourdie par tant de bla-bla. Un regard vers le cadran, merde déjà 21 heures. J’ai beaucoup trop parlé, je vais être en retard à mon rendez-vous. Je cours vers la douche. J’avais dit que je passerais à quelle heure prendre Julie, déjà ? J’ouvre la porte de la salle de bains sans trop porter attention au fait qu’il doit y avoir une raison pour qu’elle soit fermée. J’entre, ma colocataire est là, nue ! Elle relève la tête et ses yeux, immensément plus gros qu’à l’accoutumée, me fixent intensément. Elle crie, et immédiatement je deviens rouge. Je sors en m’excusant bêtement et en regardant honteusement le plancher. La gêne me poursuit, même une fois ressorti, et je continue à m’excuser à travers la porte de nouveau fermée. Je suis ébranlé. Je viens de voir celle avec qui je partage mon loyer, depuis trois ans maintenant, intégralement dévêtue. Un double remords m’envahit. Premièrement, avoir ouvert la porte sans avoir préalablement cogné ; deuxièmement, ne pas avoir gravé l’image de sa nudité dans ma tête quand j’en avais l’occasion. Je ne m’en souviens déjà plus. Elle arrête de crier en même temps que j’arrête de m’excuser. Un silence lourd, très lourd, envahit l’appartement. C’est Marie-Catherine qui le brise. — William ?… William ?— Oui, oui… Quoi ?— Ben, tu peux entrer maintenant si tu veux. J’ouvre doucement la porte et j’entre. Elle s’est enroulée dans une serviette de bain et s’est assise sur le rebord de la baignoire, jambes ...
    ... croisées. Ses yeux ont repris leur taille normale. Je m’excuse encore une fois. Elle rit. Je lui demande pourquoi. — Ben, moi je me suis couverte, mais toi, il semble que non… Je me regarde et constate ma nudité. Ah, merde… maudit téléphone ! — En effet, il semble que non, dis-je bêtement en essayant de me cacher un peu sans trop avoir l’air con.— Et je peux savoir pourquoi tu te balades à poil dans l’appart ?— C’est une bonne question, tu me permets de prendre un serviette avant de te répondre ?— Je te permets, me répond-elle dans toute sa clémence. Je prends une serviette et l’enroule autour de ma taille. Candidement, je lui réponds que je venais prendre ma douche avant de sortir. Ma réponse ne semble pas la satisfaire. Elle me rétorque que j’ai pourtant l’habitude d’au moins revêtir un boxer quand je sors de ma chambre. Je lui dis que j’ai eu un petit oubli cette fois-ci et de bien vouloir m’excuser de la fâcheuse situation qui vient de se produire. Elle pouffe de rire. Bon, qu’est-ce qu’elle a encore ? Je vérifie si la serviette est toujours autour de ma taille, elle y est. — Pourquoi tu ris ?— Ben, excuse-moi, me dit-elle en hoquetant, mais écoute, je sors de la douche et qu’est-ce que je vois ?… Toi… qui entres dans la pièce comme un taureau, nu comme un ver et bandé comme un cheval. Le peu de dignité et de contenance qui me restait s’enfuit lâchement et je la regarde, hébété. — Bon… ben… je suis un peu gêné, là.— Ben, j’espère, il y a de quoi l’être, me dit-elle pour me ...
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