Empathie
Datte: 20/08/2017,
Catégories:
ff,
cadeau,
copains,
anniversai,
douche,
amour,
cérébral,
Oral
amourdram,
Résumé de la première partie : «Confidences »Trois jeunes femmes vivent en colocation dans un appartement. La première, Lise, dix-neuf ans, est en première année à l’université et découvre le monde des adultes. Malgré son âge, elle fait preuve de beaucoup de patience et de tact dans ses relations avec autrui. Elle tente en vain depuis des mois de réconcilier ses deux camarades, Inès et Charlotte, qui s’opposent continuellement. Un soir, cette dernière surprend la jeune étudiante en lui avouant qu’elle n’est pas indifférente au charme d’Inès. Lise, qui de son côté est attirée par les femmes, lui révèle sa vraie nature et accepte de lui donner quelques bons conseils. Une complicité ambiguë s’installe alors entre les deux jeunes gens… ****** Lise ferma la porte à clé et rejoignit Charlotte qui l’attendait en bas des escaliers. Une fois dans la rue, cette dernière l’agrippa par le bras et se mit à pouffer de rire. — T’as vu la gueule du mec ? Une vrai tête de vainqueur ma parole, quel bouffon !— Tu crois pas que t’en fais un peu trop ? Moi non plus je ne le trouve pas très futé mais il a l’air sympa, et c’est l’essentiel. Lise avait répondu sur ce ton quelque peu blasé qu’elle employait pour faire comprendre son agacement. Depuis quelques jours, Charlotte ne tenait plus en place, et la venue de Léo, le petit ami de la charmante Inès, devait certainement y être pour quelque chose. Lise se rappelait de la conversation intime qu’elle avait eue une semaine auparavant avec sa drôle de ...
... colocataire : l’attirance naissante que Charlotte éprouvait à l’égard d’Inès, malgré leur incapacité à se respecter l’une l’autre, n’avait pas manqué de l’intriguer. Lise et Charlotte ne s’étaient guère adressé la parole jusqu’à très récemment, mais à présent, la donne avait changé et les deux jeunes femmes formaient un improbable tandem de circonstance. Lise, droite et propre sur elle, marchait en silence sur le trottoir, tandis que Charlotte adoptait une démarche beaucoup plus décomplexée et n’avait pas peur de jeter son regard indiscret sur le premier passant venu. — Bon, il est où ton « super » coin pour faire du shopping, qu’on y passe pas quatre heures ! lui demanda le garçon manqué.— Plus très loin, mon petit poussin. La taquinerie préférée de Lise consistait à casser aussi souvent que possible cette image de fille caractérielle, rebelle et indélicate, que Charlotte s’efforçait d’imposer. La petite étudiante, toute frêle, dont on avait l’impression qu’une simple rafale de vent pût la terrasser, connaissait cependant très bien le point faible de sa robuste camarade au cœur tendre, et ne se privait pas d’user de ce nouveau pouvoir pour la remettre à sa place de temps en temps. Mais c’était lors d’après-midi comme ceux-là, que les sept ans de différences s’effaçaient, et que l’on notait toute la complémentarité de ces deux personnalités. Lorsqu’elles arrivèrent devant l’entrée du centre-commercial, Charlotte se plaignit à nouveau : — Pfff ! On aurait dû prendre ma bécane ...