1. Empathie


    Datte: 20/08/2017, Catégories: ff, cadeau, copains, anniversai, douche, amour, cérébral, Oral amourdram,

    ... qui n’était finalement pas moins riche de féminité. Malgré le plaisir partagé, elle se dépêcha, car elle savait qu’il fallait faire vite. Elle ne fut pas déçue de ce voyage exotique dans cette oasis encore inexplorée. Elle leva les yeux vers Charlotte et eut l’impression de lire sur son visage ce qui ressemblait à de la plénitude. Cette dernière sourit et voulut prononcer un mot rendu inaudible par le clapotis de l’eau ruisselante. Lise crut entendre un « Encore ! » sortir de la bouche de Charlotte, et en fut même convaincue lorsqu’elle vit cette dernière faire glisser sa langue entre ses dents et se déhancher nerveusement comme une couleuvre rendue folle par la canicule. ****** Charlotte ferma les robinets et, instinctivement, les deux libertines se figèrent, retenant leur souffle : y avait-il du bruit venant du salon ? Quelques secondes plus tard, Lise sentit son cœur se serrer quand elle reconnut la voix d’Inès. Les deux jeunes femmes échangèrent un étrange regard où l’envie de rire de cette situation inconfortable et l’anxiété se mélangeaient. Signe que c’était un cocktail indigeste, Lise sentit son estomac se nouer. Elle murmura à sa complice : — Bon écoute, on va pas traîner, je vais sortir la première et je vais les occuper, je vais essayer de les faire descendre en bas ou de les faire changer de pièce. Toi, tu te sèches vite-fait et tu t’éclipses ni vue ni connue, d’accord ?— De toute façon, je vois pas ce qu’on peut faire d’autre… conclut Charlotte. Elle marqua un ...
    ... silence, et alors que Lise commençait à s’essuyer nerveusement, elle ajouta : — Et s’ils se rendent compte qu’on était toutes les deux en même temps à l’intérieur…— Tu n’auras qu’à dire qu’on s’est épilées et douchées à tour de rôle, ça tient debout ça… Oui, tu diras ça si on se fait griller.— Je t’avais dit que c’était pas une bonne idée, renchérit Charlotte, moqueuse mais souriante. Lise ne regrettait pas d’avoir pris cette initiative sur un coup de tête. En dépit du caractère peu facile de la blondinette, elle savait néanmoins qu’elle pouvait lui faire confiance et que cette dernière le lui rendait bien. Elle se réjouit intérieurement d’avoir, apparemment, atteint son objectif : elle espérait avoir purifié sa camarade de son amertume, du moins le temps d’une soirée. Charlotte attendit quelques minutes avant de sortir derrière sa camarade. Dès qu’elle constata que le salon était vide et n’entendait aucune voix alentours, elle comprit que la petite belette avait réussi à écarter le comité d’accueil. Enveloppée dans son peignoir, pieds nus, ses affaires trempées sous le bras, elle traversa en hâte la salle à manger pour rejoindre sa chambre. Mais au moment de stopper les grandes foulées, elle glissa, tomba sur la hanche et alla frapper de son orteil le coin de la porte. — Salope ! Elle étouffa un grognement avant de se relever en vitesse et de se faufiler à l’intérieur de sa chambre. Lorsqu’elle finit par ressortir, seuls ses cheveux courts, mais très ébouriffés, pouvaient ...
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