1. Empathie


    Datte: 20/08/2017, Catégories: ff, cadeau, copains, anniversai, douche, amour, cérébral, Oral amourdram,

    ... pour venir, ça fait au moins une demi-heure qu’on marche !— Mais c’est bon de marcher : ça fait brûler les calories et en plus ça rend de bonne humeur, paraît-il. Charlotte répondit par une grimace puis se massa le crâne, faisant passer ses doigts dans ses épis de blé. Sa coupe se mariait bien avec son maquillage, et ce look, presque androgyne, lui donnait un certain charme, sans rentrer toutefois dans le caricatural. Lise regarda sa camarade de haut en bas, et commenta : — Tu es mignonne tu sais… mais franchement il faudrait que tu te trouves quelque chose de plus… féminin. Y a des robes super classes et pas chères du tout, je vais te montrer, suis-moi ! ****** Le soleil allait se coucher, le ciel était déjà bien sombre, et bien que l’on fût au printemps, la nuit s’annonçait glaciale. Lise poussa un soupir avant de grimper l’escalier. — Tu aurais pu prendre un truc qui te plaisait.— Mouais… je préfère attendre les soldes, ce sera toujours moins cher… grommela Charlotte.— Tu te souviens que c’est l’anniversaire d’Inès aujourd’hui…— Ouais, ouais, je sais… et je m’en fous un peu, pour être franche…— Bon, je sais qu’elle n’a pas fait beaucoup d’efforts de son côté pour que l’ambiance soit meilleure, mais je crois que s’il y a un moment idéal pour essayer de faire table rase de vos problèmes, c’est maintenant. Et puis, il faut bien qu’on le fête d’une façon ou d’une autre, ça me semble être la base. On va prendre l’apéro avec Léo, ce sera une bonne occasion de faire plus ample ...
    ... connaissance avec lui. Je sais que ça t’enchante pas spécialement, mais je pense que tu ferais vraiment plaisir à Inès…— Oh mais, tais-toi un peu… Avec ce moulin à paroles dans les pattes pendant trois plombes, tu m’étonnes que je sois pas enchantée ! Charlotte devança et bouscula Lise, puis ouvrit bruyamment la porte d’entrée. La petite brune l’entendit seulement adresser un fade « Bonsoir ! », probablement adressé à Léo, et claquer la porte de sa chambre derrière elle. Lorsque Lise fut à l’intérieur et accrocha son manteau, elle aperçut Inès sur le canapé du salon, affublée d’un pull en laine et de chaussettes d’hiver, somnolente et blottie contre l’épaule de son amoureux. Le jeune homme, visiblement proche de la trentaine, affichait quant à lui une expression de sérénité non feinte : cela le rassurait de sentir la tendresse de sa dulcinée. Il adressa un clin d’œil amical à Lise, désigna du doigt la porte derrière laquelle Charlotte s’était retranchée et secoua la main pour rendre compte du malaise ambiant. — Elle est tout le temps comme ça, fais pas attention, chuchota Lise.— Qu’est-ce qu’elle a encore ? demanda Inès en baillant.— Rien du tout, elle est fatiguée, mentit Lise. Je sais qu’elle est un peu odieuse mais essayez de pas vous engueuler ce soir, s’il vous plaît. J’en ai assez de compter les points.— T’en fais pas, répondit Inès en souriant, je ne m’occuperai pas d’elle. Nous allons aller avec Léo chercher quelques bouteilles pour ce soir et demain. On n’en a pas pour ...
«1234...11»