1. Jeux entre frères (3)


    Datte: 20/08/2017, Catégories: Inceste / Tabou

    ... ravitaillement et pour redescendre la production de fromage. Après avoir mangé comme des ogres, nous aidâmes à charger le 4x4 destiné au ravitaillement. Différent de l’autre, il était équipé d’une caisse isotherme et ne pouvait embarquer que trois personnes à l’avant. Nous fîmes auss du tri dans nos sacs ; Lucienne nous suggéra de laisser les beaux vêtements à la ferme et nous prêta des chaussures de montagne. Elle prit le volant et nous partîmes dans l’engin qui semblait neuf et dont le moteur rugissait dès qu’elle appuyait sur le champignon. — Je suis certain qu’il y a un V8 là dedans, dis-je. — Tu es perspicace, Antoine, et tu vas voir qu’il n’y a rien de trop avec les 250 chevaux qu’il a sous le capot pour monter là-haut. Après avoir quitté la route, nous prîmes une route forestière abrupte et chaotique ; le monstre passait partout. Puis nous arrivâmes au pied d’une montée ; elle était si raide qu’on aurait dit un mur dressé à la verticale. Lucienne stoppa le 4x4 et descendit. Nous la suivîmes. Elle inspecta la pente, marmonna deux ou trois phrases dont je ne saisis pas le sens puisqu’elle parlait en patois. — Bon, ça va aller, en route. Elle prit son temps et énuméra : — Alors : pont autobloquant sur ON, vitesse petit lente, première à deux mille tours et en avant ! Le monstre rugit et s’ébranla. Il leva du nez au fur et à mesure qu’il attaquait la pente. Ma tante, silencieuse, attentive, évitait les pierres et les ornières ; l’engin grimpait lentement, sans sourciller. ...
    ... Nous étions, mon frère et moi impressionnés et un peu angoissés. Pour éviter de donner des coups à la conductrice, elle nous conseilla de nous accrocher à notre siège. Enfin, nous arrivâmes en haut de la pente ; elle accéléra et passa les vitesses pour reprendre une vitesse de croisière correcte. — Vous voyez là-bas, c’est le pré avec, en blanc, les moutons ; nous y serons dans trois quarts d’heure. Vous comprenez pourquoi on ne peut pas faire le trajet souvent. — Mais s’il y a un problème là-haut, comment vous faites ? demanda Julien. — Maintenant, nous avons une VHF et ainsi les filles peuvent nous appeler au cas où et aussi nous faire un petit coucou de temps en temps. Tiens, je vais les appeler. Elle alluma la radio : — Ici, maman à bergères, à vous. — Ici, bergères, qu’y a-t-il ? À vous. — Tout va bien, je monte avec une surprise, à vous. — Cool, c’est quoi, tu es là dans combien de temps ? À vous. — Dans quarante minutes. Terminé. — Ok, bonne route. Terminé. Le 4x4 fonçait sur le chemin à flanc de montagne, Lucienne pilotait son engin avec la dextérité d’un pilote de rallye, c’était un vrai plaisir. Au bout de trois heures de sensations forte, nous arrivâmes à la fameuse bergerie. Nos cousines vinrent à notre rencontre, accompagnées des chiens qui semblaient ravis de nous voir. — Ça va, mes chéries ? — Tout va bien. Ah, c’est ça la surprise ! s’exclama l’une d’elles. — Bonjour, dis-je. — C’est Julien et Antoine ? Mais vous êtes craquants tous les deux, pas vrai, Lily ? ...