1. Les émois de Valériane - 1/3


    Datte: 22/06/2017, Catégories: hplusag, hotel, voiture, autostop, intermast, Oral init,

    ... fièrement (car pour un peu j’imaginerais que c’est moi qui ai obtenu sa capitulation) mes lèvres contre les siennes. Clap de reprise ! Sa réaction est immédiate et je m’étouffe d’un baiser ravageur n’ayant rien de commun avec les amusettes dont me gratifiait Thomas lesquelles me laissaient de marbre et m’interrogeant sur les agréments qu’on devrait tirer à gâcher ainsi ses salives. C’est bien plus qu’un baiser d’ailleurs et je le vis comme une péremptoire prise de possession, comme une effraction sauvage. Il a envahi ma bouche et l’explore d’une langue vigoureuse et conquérante. Voici pour le côté rugueux qui se conjugue chez moi, avec le côté abandon et vertige. Je me laisse faire un instant puis tente de répondre à sa charge avec mes faibles moyens et ma débile expérience. Il a franchi les digues à la hussarde, mais se fait ensuite plus amical, cherche assentiment et complicité en retour, s’amuse de ma langue qui ne tarde plus à lui répliquer et elles se récréent bientôt l’une de l’autre, se mêlent et s’entremêlent dans un ballet enjoué. Il passe maintenant dans mon dos et me tenant fermement par les épaules me pousse vers le lit, où je pense (j’espère, qu’en sais-je ?) qu’il va me culbuter. Devrais-je résister, esquisser un semblant de révolte ? Et si, gentleman comme il s’était annoncé, cela l’arrêtait ? Non, non, ma petite, tu l’as bien cherché, tu boiras le calice jusqu’à la lie ! Bien sûr, ce que je présumais, ne se produit pas. Atteignant cette couche d’infortune, il ...
    ... me plie en équerre et me demande de m’appuyer sur elle. La grande glace qui me fait face de l’autre côté reflète la scène. Il commande sèchement : — Écartez les jambes. J’ouvre leur compas faiblement, en total déséquilibre sur mes escarpins. — Pas de demi-mesure, relâchez-vous davantage.— Puis-je au moins retirer mes aiguilles sinon je vais me casser… je vais tomber.— Surtout pas, il faut être belle pour me souffrir ! ironise-t-il. J’aime son ton de prof autoritaire, j’aime cette domination qu’il m’impose, que je n’admettrais sans doute pas venant d’un garnement de mon âge et je m’exécute pour lui offrir la fastueuse rondeur de mon fessier. Je redresse la tête et m’aperçois dans le miroir indiscret. Où est donc cette naïve Valérie, un brin évaporée ? À sa place, je ne rencontre que Valériane la soumise, ruminant sur ses lèvres vermeilles la férocité d’une cuisante embrassade, illuminant ses yeux d’une lascive flamme, prête à s’abandonner comme une garce en chaleur. Il commute l’éclairage neutre et sage du plafonnier avec l’éclat violent d’une rampe de spots dont la lumière crue me transperce. En fait, elle transperce surtout ma tenue déjà diaphane qui se réduit à un vague voilage, pour lui surtout qui vient se positionner derrière moi, dissimulé dans les ténèbres. Il se plaque contre mes fesses et je sens l’enflure qui distend son pantalon à travers nos vêtements. Je présume qu’il va soulever ma robe et frissonne, appréhension ou envie, je ne sais, mais comme toujours il se ...
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