1. Les émois de Valériane - 1/3


    Datte: 22/06/2017, Catégories: hplusag, hotel, voiture, autostop, intermast, Oral init,

    ... Soudain son corps se contracte pendant qu’il éjacule en jets spasmodiques un liquide chaud et onctueux qui s’épanche sur mes cuisses et mes bras. Ses tensions se relâchent, son visage se décrispe, il me fixe et je lis une intense satisfaction au fond de ses yeux. Il tire un mouchoir de sa poche et m’essuie affectueusement, paternellement presque. — Excuse-moi, mais tu avais déclaré avoir vingt-deux ans et j’ai découvert une gamine de douze ans, si j’avais su, j’aurais été plus attentif et mesuré. Rogne, je déclare : — N’en parlons plus. Ramenez-moi à la maison. Ce n’est pas sans un certain orgueil que je me dis :« Ça y est, tu as branlé un mec jusqu’à le faire jouir », mais aussi, un regret me hante, le sentiment bizarre d’un vide, l’idée d’une félicité inconnue, côtoyée, mais toujours ignorée, une euphorie attendue, pressentie et qui n’est pas venue. Je sens que je n’ai pas été au bout du plaisir, n’ai pas atteint à ce Graal si convoité, au dire des copines, l’orgasme. Reprenant la route tandis que je suis encore toute tremblante, il reprend : — Valérie, je devine que ce qui vient de t’arriver n’a pas comporté pour toi que des agréments, pas plus d’ailleurs que seulement des désagréments. J’ai bien senti ton corps plus enclin à se livrer et à transgresser certaines censures et répulsions que ne l’y autorisait ta tête. N’arrête pas ton jugement sur une aussi fugitive et incomplète expérience. Tu ne saurais avoir idée de tout ce que je puis te révéler. Accorde-moi un seul ...
    ... dîner seul à seule, vendredi prochain et je t’ouvrirais des perspectives insoupçonnées. Ne t’inquiète pas, je saurai me conduire en vrai gentleman, d’autant plus et mieux que je serais avec une vierge. Mais qu’est-ce qu’il imagine, je ne sais que trop bien comment se terminent les repas avec lui, il vient de me le rappeler, et je n’ignore pas la manière dont les gentlemen traitent les pucelles. Me déposant presque à ma porte, il me souhaite bonne soirée et me lance : — Je m’appelle Georges et passerai te prendre ici, vendredi prochain, à vingt heures ? Qu’entend-il donc par « prendre », ce satyre impénitent ? — N’y comptez pas, service oblige, je serai en salle, c’est le banquet annuel du Rotary.— Samedi alors ? Je lui réponds : — On verra bien, dans un sourire que je maudis aussitôt me reprochant de lui faire des grâces. En franchissant le seuil du domicile de mes parents, je suis encore toute flageolante, secouée par les émois qui m’ont agitée et m’agitent toujours. Évidemment, je n’irais pas, à moins que… Mais non, il ne faut pas y penser… et en dépit de cette sage résolution, je ne fais que cela ! Tout le week-end se déroule dominé par ce souvenir obnubilant. Je ne suis pourtant pas traumatisée, ou plutôt si, mais c’est par la faiblesse de ma rébellion ainsi que par cette impression qui me poursuit et m’offusque d’avoir jusqu’à un certain point, prisé l’aventure. Pendant toute la semaine, je m’absorbe dans mon travail qui, heureusement, ne fait pas défaut. Toutefois ...
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