1. Les émois de Valériane - 1/3


    Datte: 22/06/2017, Catégories: hplusag, hotel, voiture, autostop, intermast, Oral init,

    ... régulièrement, comme dans un flash, la scène me revient, obsessionnelle. Je n’avais jamais vu de pénis crachant sa bave mousseuse et nacrée, je n’avais tout simplement jamais vu de pénis en état d’érection, et puis, zut, avouons-le, je n’avais jamais vu de pénis tout court (quoique plutôt long). Lorsque l’épisode s’évoque, je demeure, à chaque fois, un instant fascinée, dominée par un sentiment de dégoût, mais aussi d’étrange envie, au point de regretter presque de ne pas avoir cédé à son injonction. Avait-il raison en me déclarant : « J’ai bien senti ton corps plus enclin à se livrer et à transgresser certaines censures et répulsions que ne l’y autorisait ta tête ». Et puis lancinante se répète la question : irai-je samedi ? Le vendredi, lorsque je rentre, ma mère me signale qu’on a apporté un grand colis à mon nom et qu’elle l’a déposé dans ma chambre. Intriguée, car n’ayant rien commandé, je me précipite pour déballer le paquet. J’y découvre une tenue complète, très chic et d’une élégance raffinée, bien qu’un peu trop classique à mon goût, encore que j’apprécie beaucoup de me travestir en serveuse. Tout y figure : une robe noire, presque transparente à force d’être légère, des escarpins aux talons démesurés, un ravissant soutien-gorge bandeau, une culotte vaporeuse, agrémentée d’un frou-frou de dentelles et, pour comble… un porte-jarretelles et des bas. Un mot enfin, griffonné sur un bristol : Que s’imagine-t-il, ce vieux pervers ! Il lui suffirait d’ordonner et je ne ...
    ... saurais qu’obtempérer pour me pavaner à ses côtés dans des fringues du temps jadis ? Je vais lui renvoyer tous ces oripeaux, mais où ? Pas au lycée quand même ? Quel démon m’aiguillonne ? Je ne résiste pas à l’idée de me découvrir dans ce costume. J’enfile d’abord la robe qui me serre un peu, mais que je devine révéler splendidement mes formes. Je n’ai pas mis le soutien-gorge et mes tétons dardent leurs pointes ardentes sous le linge câlin. C’est ainsi qu’il la faut porter, me dis-je, rendant hommage au choix de mon faune adulateur. Aguichée, je tente un bas que je n’attache pas et me hisse sur les périlleux escarpins, un poil trop petits et qui me font mal. Je pense néanmoins que ce n’est assurément pas pour le confort qu’on se chausse de la sorte. Tous ces exercices ravivent en ma mémoire une rengaine tirée d’une opérette ancienne que fredonne parfois ma mère : « Tous les messieurs sont des vicieux, quand ils habill’nt de jolies filles, c’est qu’ils espèr’nt se payer le droit de les déshabiller. » (1) Je me rencontre dans le miroir et surprise, j’ai du mal à m’identifier. Quoi, c’est moi, cette jeune femme hyper classe qu’on dirait extraite d’un magazine destiné à la promotion du luxe. Évidemment un bas unique et non fixé qui déjà s’évade, cela fait un peu négligé. Je complète donc ma tenue non sans que jarretelles et bas ne me soumettent à quelques rudes embarras, moi qui n’ai jamais pratiqué ces ornements surannés. Mes efforts trouvent bientôt récompense et je me dandine ...
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