1. Sandra oublie Delphine


    Datte: 07/04/2019, Catégories: ff,

    ... doigts, insensible aux contacts furtifs sur mon anatomie que tentaient certains mecs à notre passage. Nous atteignîmes un salon plus calme, et la belle brune ferma la porte, se laissa tomber sur un pouf si bas que j’eus une vision furtive de son slip (string ?) blanc. Elle reprit vite une position plus décente et me sourit, m’invitant à m’asseoir près d’elle. Ma robe courte révéla mes cuisses qu’Élodie regarda un bref instant avant de reprendre notre conversation. Je notai juste une lueur nouvelle dans son regard, me laissant imaginer des choses moins sages que notre conversation. Nous parlâmes de tout et de rien, profitant juste de l’instant que nous partagions. Je faillis juste m’étouffer lorsque la belle me dit tout de go : — Marion m’a dit que tu es lesbienne. Depuis toujours ? Son air (faussement ?) candide me fit sourire. — Je ne suis pas lesbienne : je suis juste amoureuse d’une femme ou d’un homme. C’est selon les rencontres.— Bi, donc ?— Oui, si tu veux. Je te choque ? Elle me rassura aussitôt : — Non, du tout. Juste que je ne connais pas de lesbiennes ou de bi. Ou alors je ne le sais pas ! Elle rit, troublée à la fois par ses propos et beaucoup d’alcool. Je souris, amusée par le ton de cette conversation. Je me dis que c’était le moment de voir si… Ma main frôla doucement son genou tandis que je lui expliquais que je n’avais pas choisi d’être lesbienne, et que la première fois que j’avais été amoureuse d’une femme, j’avais été la première surprise. Élodie ne ...
    ... repoussa pas ma main qui restait sagement posée, inerte, sur son genou. Elle buvait mes paroles et je voyais un trouble s’insinuer en elle. Consciente que l’équilibre était fragile, je ne tentai rien de plus pour le moment, plaisantant pour faire baisser la tension palpable. — En fait, je te déconseille d’embrasser une fille un jour. Surprise, elle me regarda. — Pourquoi ?— Parce que tu ne pourras plus jamais t’en passer ! Nous rîmes de concert sans nous quitter des yeux. Ma main toujours sur son genou, je m’étais un peu rapprochée pour mieux lui parler. Elle ne pouvait pas ne pas la sentir ; elle l’acceptait donc. — Tu parais bien sûre de toi, me taquina-t-elle, le regard brillant. Tentant le tout pour le tout, je lui murmurai : — Si nous étions ailleurs, je te le montrerais… Pas choquée, elle me répondit du tac au tac : — Où, par exemple ? Un mouvement de plus, et j’étais presque collée à elle tandis que ma main remontait légèrement vers l’intérieur de sa cuisse. — Chez moi, ce serait l’idéal. Mais un endroit isolé serait parfait pour commencer. La conversation prenait un tour érotique que mon string avait du mal à éponger. Cette nana avait un charme ravageur, et je crevais d’envie de la kidnapper sur le champ. Nous entendions les bruits du bar assourdis par la porte fermée mais qui pouvait à chaque instant s’ouvrir et révéler notre manège au monde. J’imaginais le cerveau d’Élodie tourner à plein régime pour trouver une solution au guêpier dans lequel nous étions tombées toutes ...
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