1. Souvenirs de "Cendrillon", suite et fin


    Datte: 07/04/2019, Catégories: fh, hh, fhh, jeunes, extracon, profélève, vacances, amour, vengeance, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation Oral Partouze / Groupe init,

    Cette journée de solitude m’avait fait le plus grand bien. Je m’étais en quelque sorte lavée l’esprit de tous les événements qui, en quelques jours, s’étaient entrechoqués et avaient bouleversé mon corps et ma vie. J’étais bien décidé à dire à Philippe que le jeu était terminé, que je voulais reprendre une vie normale, monogamique, en d’autres termes, même si le mot peut paraître désuet… Comme nous sommes étranges, pourtant ! Que de contradictions. Les deux jours qui suivirent furent parmi les plus tristes de ma vie. Je n’eus rien à reprocher, ni à Philippe ni à Christian. Tous deux se montrèrent à la fois attentionnés, respectueux, compréhensifs. Avec une délicatesse exquise, Christian évitait toute situation équivoque, tournait les yeux quand je me déshabillais, fuyait tout risque de contact. J’aurais dû être comblée. Il n’en était rien. C’était même tout le contraire. Je ressentais quelque chose comme une tristesse morne, comme si un feu d’artifices s’était achevé trop tôt, avant le bouquet final en quelque sorte. Mon corps, quoi que j’aie pu ressentir un fugitif instant, avait été à la fête, l’érotisme avait fondu sur ma vie en quelques jours, et voilà que, tout à coup, et par ma seule décision, j’avais fait cesser ce festin de tous les sens, j’avais fait souffler un vent de froideur sur nos vacances. Qu’est-ce donc qui avait pu me passer par la tête, quelle idée de dire à Philippe de tout arrêter ! Et maintenant, j’étais trop fière pour revenir en arrière, je ne me ...
    ... voyais pas aller trouver mon mari d’un air penaud pour lui dire : « Ecoute, chéri, j’ai bien réfléchi. On reprend le jeu ! » Non, impossible, vraiment impossible. Mais mon corps, lui, le réclamait. Trois nuits que je dormais seule dans mon matelas, à côté de deux hommes qui ne demandaient pourtant, il y a peu, qu’à me faire jouir et à jouer de toutes les cordes de mon corps. Je sentais monter en moi des effluves de désir que je n’avais plus le droit, ou que je ne me croyais plus le droit d’exprimer. Nous n’allions même plus à la plage, forcément : à quoi bon s’exposer à la tentation dès lors qu’on me croyait vaccinée contre toutes les ardeurs masculines ? Nous avons passé ces deux jours à visiter des musées et à nous promener en ville, très sagement, trop sagement, mortellement sagement… Une autre chose me contrariait, c’était peut-être encore plus dur que tout : j’avais l’impression que mon corps ne manquait ni à Philippe, ni à Christian. Au fond, ce qui m’a fait changer d’orientation, une fois de plus, n’est peut-être pas autre chose qu’une blessure d’amour-propre : rester chaste, pourquoi pas, mais l’idée que ni mon mari ni mon soupirant n’en souffrent m’humiliait terriblement. Je m’en ouvris à Philippe : un soir (ce devait être notre troisième ou quatrième nuits depuis l’arrivée de Christian) , je posai la tête sur l’épaule de mon mari, et lui soufflai : « De toutes façons, vous vous en fichez que je me soustraie à vous, je vois bien que je ne vous intéresse plus… ». Il n’en ...
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