1. Un employé aigri


    Datte: 08/04/2019, Catégories: fh, Collègues / Travail complexe, vengeance, pénétratio, amourcach,

    ... adresse. Bon, ce n’était pas vraiment difficile non plus, puisque je fais partie des Ressources humaines… Et que ce genre d’information apparaît forcément dans la fiche de chaque employé. Merde ! Maintenant, je l’ai vraiment perdue, elle m’a filé entre les doigts. J’arrête ma voiture devant chez elle juste au moment où elle sort de sa Mini. Lorsqu’elle me voit, elle a un moment d’hésitation. Je panique un peu… Elle se dirige droit sur moi. Que dois-je faire ? Merde, merde, merde… Trouver quelque chose, vite. Je suis tétanisé, impossible de bouger. Arrivée à ma portière, elle se penche, me regarde droit dans les yeux et me susurre : — Viens. Elle se retourne, assez lentement, et marche en direction de son immeuble, avec une démarche chaloupée. J’ai les mains moites. Un peu plus loin, je vois une place dans une espèce de parking. J’éprouve beaucoup de difficultés à me contrôler. Lorsque je redémarre, je cale. Quel con ! Mais quel con ! J’arrive tant bien que mal à stationner ma Clio, à couper le contact et à ouvrir la porte. Lorsque, enfin, je sors de ma voiture, je vois Madame Lenoir qui m’attend. Je titube presque pour arriver jusqu’à elle. Que me veut-elle ? En plus, elle m’a tutoyé. Je n’ai pas trop le temps de me poser plus de questions, car je suis déjà à sa hauteur. Elle me regarde et… me sourit. Je n’en crois pas mes yeux. D’un léger mouvement de tête, elle me fait signe de la suivre. Je ne sais quoi dire en lui emboîtant le pas. Arrivée dans l’ascenseur, elle ...
    ... enfonce une clé sur le panneau de commande au niveau du troisième étage et la tourne. Les portes se referment sans un bruit. Ou plutôt, je n’entends pas les portes se fermer, car mon cœur cogne fort dans ma poitrine. J’ai un peu la tête lourde, les oreilles qui sifflent. Je ne comprends pas ce qui m’arrive… Cette charogne assoiffée de sang, cette bête immonde qui n’a jamais prêté attention à ma petite personne, cette ignoble gonzesse… m’invite chez elle ! Et je reste là, comme un crétin, à ruminer. Lorsque nous atteignons le deuxième niveau, je me rends compte qu’elle a défait ses cheveux et ouvert les boutons de son tailleur qui découvre une chemise blanche et… presque transparente… Elle ne porte pas de soutien. Au troisième, les portes s’ouvrent et là… je reste bouche bée. L’ascenseur donne directement dans l’appartement (d’où la clé, sans doute). C’est un magnifique duplex, avec de grandes fenêtres donnant sur le parc d’en face. Malgré cela, elle a su créer une atmosphère très agréable, difficile à décrire. Ici, on se sent chez soi. Ce n’est pas un appartement froid, vide, dépouillé comme on en trouve partout maintenant. Des murs aux couleurs chaudes sans être sombres, des fauteuils rustiques – un peu patinés par le temps – des toiles contemporaines sont accrochées de-ci de-là. Le tout forme un ensemble incroyablement apaisant. Voilà, c’est ça. C’est un endroit paisible, un havre de sérénité. Les différentes pièces ne sont pas très grandes, mais toutes sont cosy. Madame Lenoir ...
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