1. Ménage à trois; la chair est faible


    Datte: 22/06/2017, Catégories: Partouze / Groupe

    ... allée lui porter du réconfort. C’est le devoir d’une voisine. - Hum ! Si elle avait eu la bonne idée de prendre la place de son homme dans le cercueil, tu serais peut-être allée réconforter le mari en deuil. De la même façon, à poil dans son lit ? Louise hausse les épaules et continue pour ne pas perdre le fil des explications censées me remplir de bonheur. Qu’espère-t-elle ? Je ne devrais pas écouter son plaidoyer - Je lui ai parlé, je l’ai serrée dans mes bras. Sous le coup de l’émotion elle m’a embrassée, nous nous sommes embrassées. Nous nous sommes revues. Je me sentais meilleure en lui apportant mon aide, mon soutien moral. Nos baisers nous ont rapprochées. Pour lui remonter le moral, je l’ai encore prise dans mes bras et de fil en aiguille nous sommes devenues indispensables l’une à l’autre inséparables. - Je l’ai constaté. Comment as-tu réussi à quitter le lit sans elle ? Parce que ton soutien moral, revêt un aspect si physique. - Un vrai coup de foudre, violent, irrésistible. Elle a besoin de moi pour la consoler et je fais tout ce que je peux pour l’aider à reprendre goût à la vie.J’ai besoin d’elle pour m’estimer vraiment bien dans un rôle à ma mesure. - En effet, tu sembles très douée pour lui faire aimer la vie. Le rôle te convient parfaitement , tu y investis à fond ton cœur et surtout ton corps. C’est très troublant à observer. Mais son chagrin est immense, elle reste inconsolable malgré tes efforts et a encore un énorme besoin de consolation, je suppose. ...
    ... J’ai mesuré l’étendue de sa peine et le pouvoir de tes soins généreux dispensés « corps et âme ». Pour rester dans tes bras je serais plus inconsolable qu’elle. Elle ne se contente pas de tes bras, ni de baisers d’ailleurs. Combien d’années faut-il à une veuve aussi bien consolée pour retrouver le goût de vivre? Quand tu l’auras arrachée à son malheur, te faudra-t-il d’autres veuves inconsolables pour maintenir la haute estime dans laquelle tu te complais ? - Ne sois pas amer. Chaque vendredi et chaque lundi matin nous nous retrouvons rituellement, ici ou chez elle, pour encourager son retour à une vie normale après son deuil. La thérapie produira ses fruits bientôt.Nora est inconsolable, c‘est vrai et je m‘applique à adoucir sa douleur ! Mais toi, sincèrement,as-tu souffert de l’affection que je lui donne ? Ai-je manqué une seule fois d’affection ou d’amour pour toi. Je continue à t’aimer comme au début de notre vie commune, avec la même passion et le même enthousiasme. Me suis-je dérobée une seule fois lorsque tu souhaitais un câlin, une union charnelle? Je crois plutôt être devenue plus ardente. J’en veux pour preuve ton désir de sauter ton repas à la cantine pour venir sauter ta petite femme adorée. Mon cœur s’est ouvert davantage. Je t’adore et en plus j’aime cette amie malheureuse à cause de son veuvage. - Une amie ? J’ai observé plus que de l’amitié. Tu oses encore affirmer que tu m’adores ? - C’est vrai, Louise vous adore, dit l’infirmière. Louise parle de vous avec ...