Première fois, entre collègues de travail
Datte: 10/04/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
poilu(e)s,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Oral
... bien, ne pouvait déboucher que sur une chose - et cette chose, à cet instant là, était ce que je désirais le plus au monde et, sans aucune vanité, je savais que l’envie était de même intensité chez elle. — Non, merci. On s’assied un peu ? La proposition sonnait un peu curieusement, car l’appartement était dans le noir et dans le silence, bien que la lumière et le bruit entrassent par la grande porte-fenêtre, ouverte, qui donnait sur la rue. Je voyais très distinctement son visage, penché vers moi et je trouvais ses yeux plus doux et plus graves que d’habitude. J’aurais voulu pouvoir engager une conversation anodine, dire deux, trois choses amusantes, rire aux réponses drôles qu’elle m’aurait certainement faites - car Nabiha était une jeune femme avec beaucoup de gentillesse, mais aussi beaucoup d’humour. Et en même temps, je me disais que rien n’était plus propice à exciter encore mon désir que la gravité que je lisais maintenant sur son visage. Il y avait de la gêne, aussi, de cette gêne que deux personnes qui vont faire l’amour pour la première fois éprouvent devant cette issue à la fois fatale et vers laquelle on ne sait trop, malgré tout, comment s’engager. Elle s’est levée pour mettre un peu de musique, très bas, mais n’a toujours pas allumé la lumière. Lorsqu’elle est revenue s’asseoir à mes côtés, j’ai pris à nouveau sa main dans la mienne. Elle était légèrement humide, et je décelai un léger tremblement qui témoignait d’une anxiété, sinon d’une impatience, égale à ...
... la mienne. Tout en réfléchissant à ce que serait mon prochain mouvement, je baissai les yeux et les posai tout naturellement sur sa poitrine. Nabiha était menue, et sa poitrine, sans être très forte, déformait assez nettement son petit chemisier. Sous le deuxième bouton ouvert, je voyais la fente qui marquait la naissance de ses seins. Je me dis en moi-même : je suis en train de regarder les seins de Nabiha, ma collègue de boulot, et dans très peu de temps, il y a toutes les chances pour que je sois en train de les caresser. À cette idée, j’eus un tremblement et elle me demanda si j’avais froid. Je ne sus trop que répondre, car c’était une soirée d’été particulièrement chaude et il devait faire au bas mot 30°. Il fallait maintenant que quelque chose se passe, car nous finissions par avoir l’air maladroits, assis côte à côte sur son canapé, main dans la main, tournés l’un vers l’autre. De deux choses l’une : il fallait maintenant parler, ou bien s’embrasser. Lui ayant pris la main, je considérais que c’était à elle de faire le pas suivant, donc je me suis contenté d’approcher mon visage de son visage, et, l’air de rien, mes lèvres des siennes. Elle avait un léger duvet noir sur la lèvre supérieure, ce qui ne me gênait pas du tout, au contraire. Ses yeux s’agrandirent un peu et m’invitaient maintenant à un geste supplémentaire. C’était un moment de doute terrible : tout ce qui venait de se passer concourait objectivement à me montrer que Nabiha avait envie que nous fassions ...