Première fois, entre collègues de travail
Datte: 10/04/2019,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
poilu(e)s,
amour,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pied,
Oral
... l’amour, et je lui avais très certainement témoigné de mon côté tous les signes d’un désir particulièrement ardent, même si j’avais essayé de le dissimuler. Mais je n’avais eu avec elle, jusqu’à ce dimanche où elle m’avait téléphoné pour m’inviter à passer la voir chez elle, que des rapports entre collègues qui s’entendent très bien. Des rapports de flirt, certes, mais de flirt léger. Depuis deux ou trois semaines, nous nous envoyions une dizaine de petits mails par jour, car nous étions dans des bureaux différents. Des mails qui parlaient de tout et de rien, mais par lesquels nous avions fini par avouer à l’autre que nous aimerions bien le connaître en dehors d’un contexte professionnel. Et pourtant, après tout, pour ce que j’en savais, elle cherchait peut-être simplement une relation amicale ? Est-ce que je n’allais pas déclencher l’apocalypse en essayant de l’embrasser ? Je finis par repousser cette idée, au demeurant pratiquement irrationnelle car ses deux mains serraient maintenant très fort les miennes. Comme beaucoup de timides, je finis toujours par me jeter à l’eau radicalement, en laissant de côté les craintes qui me freinent, et je peux alors passer pour quelqu’un de particulièrement audacieux. Je fermai donc les yeux et posai mes lèvres sur les siennes. Je fus immédiatement soulagé, car son corps se pressa aussitôt contre le mien, comme s’il n’avait attendu qu’un signal. Nous nous sommes d’abord embrassés par petites touches, sans entrouvrir les lèvres, ...
... presque timidement. Ses lèvres étaient douces et souples. Notre position n’était pas idéale et il n’était pour l’instant pas question de s’allonger sur le canapé, ce qui eût pourtant été infiniment plus confortable. Mais notre maladresse commune semblait nous donner encore plus de courage, comme si, maintenant que nous étions engagés sur cette voie, reculer eût été encore plus embarrassant. Et très certainement ce l’eût été. J’alternai les baisers sur ses lèvres et ceux que je déposai dans son cou. Je savais que Nabiha ne mettait pas de parfum (elle me l’avait dit) et la seule odeur que je sentais était donc celle de son corps. Sa transpiration était perceptible, mais suffisamment faible pour que sa perception, justement, soit très agréable ; de plus, elle augmentait encore la conscience du moment si précieux et si agréable que j’étais en train de vivre. Après quelques baisers à petites touches sur les lèvres, je commençai à entrouvrir les miennes. Nos respirations devaient maintenant être assez fortes. À ma grande surprise, je sentis très vite contre ma langue, que j’avais un peu avancée, quelque chose d’à la fois moite et surprenamment frais : la sienne cherchait à se faire un passage, par petites tentatives timides, comme pour demander une permission que, bien entendu, je lui accordai bien volontiers. Une surprise s’ajoutant à une autre, je vis bientôt Nabiha s’écarter de moi, se lever, et venir s’asseoir avec une détermination nouvelle sur mes genoux ! Notre position était ...