Innocente diablesse
Datte: 11/04/2019,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
fplusag,
Collègues / Travail
voyage,
chantage,
cérébral,
photofilm,
init,
confession,
Sage, timide et réservée en apparence, j’ai vite compris le pouvoir que je pouvais avoir sur les hommes, et surtout les hommes plus âgés. L’air de ne pas y toucher, j’obtiens ce que je veux sans oublier d’y trouver du plaisir. Blandine est une de mes meilleures amies. Plus qu’une amie, une amante. Pourtant, la première fois que je la vois, je commence par la détester. À la sortie de la fac, j’ai trouvé un emploi comme acheteuse pour une grande enseigne de boutiques de vêtements. Je gagne vite ma place, suis appréciée de mes collègues et réalise facilement mes objectifs. Je passe une première année idéale sous l’autorité d’un directeur protecteur et paternel. Enfin, un paternalisme d’apparence car, si j’en crois certains sourires et certains regards lancés à la dérobée, il doit avoir quelques pensées incestueuses. Bien sûr, je fais celle qui ne se rend compte de rien. Je ne cherche pas non plus à profiter de la situation. Disons que je me le garde sous le coude. Pour plus tard. Au cas où… Et voilà qu’on me fourre Blandine dans les pattes. Je me demande si, à la première rencontre, c’est son physique ou son attitude qui m’ont le plus énervée. De deux ans ma cadette, elle affiche la sérénité et l’assurance d’une femme de trente ans. C’est une femme fatale, de celles dont les regards et les gestes laissent à penser que rien n’est meilleur que quelques heures passées en leur compagnie, en leur lit. Pour vous donner une idée, il lui a suffi d’un mois pour se faire détester de ...
... toutes les femmes de l’entreprise. Mais pour Blandine, la jalousie des autres femmes est un compliment de même valeur que le désir des hommes. Et pour ce qui est d’attiser le désir, elle possède tout ce qu’il faut, équipement full option version grand luxe. Longues jambes, hanches larges et fesses bombées, ventre plat, 95C haut perché et lèvres pourpres et pulpeuses. Difficile d’exister à côté d’elle. Je m’en rends cruellement compte un jour où, à une réunion, nous sommes toutes les deux en tailleur-pantalon. Sous ma veste, un chemisier blanc à peine décolleté ; à mes pieds, de charmantes chaussures plates vernies. Sous sa veste, un bustier en soie qui laisse deviner les dentelles du soutif ; à ses pieds, des talons aiguilles d’une dizaine de centimètres. Tous les hommes présents n’ont d’yeux que pour elle. Et je les comprends. Ils ont le choix entre la petite Audrey, quasi pucelle qu’il faudrait dérider avec patience, et la belle Blandine, bombe sexuelle accessible par toutes les intimités. Pour moi et mes petites manigances, il y a danger. Les premières semaines, entre nous, c’est la Drôle de guerre : chacune dans son camp à attendre que l’autre se découvre. Je la déteste et, en même temps, je me surprends parfois à fantasmer sur elle. Des fantasmes où je suis dominante, limite violente. Je mets ce désir sur le compte d’une trop longue abstinence. À moins que ce ne soit le contrecoup de ma merveilleuse aventure avec Corine. Avant Corine, je n’avais jamais fait l’amour à une ...