1. Innocente diablesse


    Datte: 11/04/2019, Catégories: fh, ff, hplusag, fplusag, Collègues / Travail voyage, chantage, cérébral, photofilm, init, confession,

    ... l’extérieur. Je suis étrangement passive. Intimidée. Je suis même gênée de me déshabiller alors que je ne suis pas pudique de nature. Corine, elle, se met à nu naturellement. Cuisses charnues, fesses potelées, fine toison brune, un ventre très légèrement arrondi, des seins lourds et ronds un peu bas. Nous buvons notre thé dans le bain. Mon dos collé à elle, dans ses bras. Et ses caresses sur mon buste, mon ventre, les cuisses. Et sa main qui se pose sur mon minou, son doigt qui glisse le long de ma fente. Mon corps s’abandonne. Mon visage se tourne pour quémander un baiser. Son doigt en moi. Un orgasme muet. Pendant une dizaine de mois, Corine et moi nous voyons très régulièrement, parfois plusieurs fois par semaine quand elle est seule. À ses côtés, je prends vraiment goût aux amours lesbiens. C’est si différent des hommes. D’ailleurs, je n’ai pas l’impression que c’est du sexe. Plus une amitié amoureuse. Une connivence intime. Pourtant, elle me pousse à accepter des folies, comme celle de lui offrir ma dernière virginité. Mais même dans ces moments-là, ce n’est pas du cul, c’est un échange réciproque de plaisir. Échange auquel elle met fin brutalement quand son ex-amie revient habiter dans la région. Et là, ça me fait vraiment mal. Pas tant pour les câlins que nous ne ferons plus que pour la fin de cette amitié que je croyais solide. Là, j’ai vraiment la peine et la rage. C’est décidé : on ne me reprendra plus d’aussi tôt à faire preuve de sincérité. Avec Blandine, ...
    ... aucune sincérité n’est envisageable. Même si nulle n’a tiré le premier coup de feu, c’est un peu tendu derrière des relations cordiales de façade. Comme elle m’inquiète, je recommence à placer mes pions, à me placer. Ma cible privilégiée est mon directeur de département car, avec son attitude paternaliste, j’avance en terrain presque conquis. Je me fais encore plus angélique quand, en moi, ma diablesse prend place. Une diablesse qui, soudain, me fait voir Jean-Pierre avec les yeux du désir. Il est grand et large, avec le ventre proéminent de ces hommes de cinquante ans bien installés dans la vie et amateurs de bonne chère. Je commence à avoir envie de savoir ce que cela peut faire de se sentir écrasée sous le poids et les ruades de ce corps massif. Et sa barbe bien taillée, quelles sensations procure-t-elle lorsqu’elle frotte l’intérieur des cuisses, là où la peau est si douce et si fragile ? À plusieurs reprises, je me surprends à fantasmer sur ses doigts longs, larges et parfaitement soignés, j’imagine comme il doit être bon de les sentir en soi, me demande s’ils sont proportionnés à la taille de son sexe qui, pour le coup, doit être un énorme appendice. Ma diablesse s’est mise en marche. J’ai envie de lui mais pour quoi faire ? Comment faire ? Pour quoi ? Un jeu sans enjeu est un jeu sans intérêt. Et l’intérêt m’apparaît au bout de quelques semaines lors d’une discussion avec Nathalie, ma chef de service. Une succursale va s’ouvrir à Bruxelles et Jean-Pierre va en prendre la ...
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