1. Innocente diablesse


    Datte: 11/04/2019, Catégories: fh, ff, hplusag, fplusag, Collègues / Travail voyage, chantage, cérébral, photofilm, init, confession,

    ... femme. Cela m’intriguait et m’excitait mais je n’avais pas été plus loin qu’une masturbation côte à côte et quelques caresses sur les seins avec une amie, un soir de fête. Je rencontre Corine à la MJC où nous prenons toutes deux des cours de photographie. Elle a presque deux fois mon âge mais le courant passe très bien entre nous. Très vite, j’apprends qu’elle est cadre dans l’administration, qu’elle est divorcée avec deux ados qu’elle garde une semaine sur deux. De mon côté, je suis en train de finir mes études et sa compagnie me change de la fréquentation du monde étudiant. Entre deux cours, le prof nous demande de nous exercer en prenant des photos sur un thème donné. Très vite, Corine et moi prenons l’habitude de nous retrouver pour faire nos shootings ensemble, souvent le samedi après-midi quand ses enfants sont chez leur père. Parfois, nous poursuivons la soirée autour d’un verre et d’un repas. Moments propices aux petites confidences entre filles où, alors qu’on parle de son divorce difficile, Corine m’annonce qu’elle a quitté son mari pour une femme, puis cette femme pour une autre. Elle me le dit car c’est quelque chose qu’elle ne veut ni ne peut cacher à ses copines, pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Ma première réaction est d’être flattée car cela signifie qu’elle me considère comme une amie. Ensuite, malgré ma curiosité, je me garde bien de lui poser des questions trop indiscrètes. Et puis j’y pense de temps à autre, mais sans plus. Jusqu’à ce samedi de janvier ...
    ... où nous allons prendre des photos de la campagne enneigée. Je crois que je n’ai jamais eu aussi froid de ma vie. Moi qui ne suis pas une grande marcheuse, je me laisse embarquer dans une longue balade par Corine. J’ai un peu présumé de mes forces et le retour est difficile, les arrêts se multiplient. Et c’est au cours d’un de ceux-ci que Corine, me voyant grelotter, me serre contre elle pour me réchauffer. Cela me fait beaucoup de bien. Je me recroqueville dans l’abri douillet que constituent ses bras. Et puis, en levant les yeux, je vois son visage à quelques centimètres du mien. Sans réfléchir, je tends mes lèvres vers les siennes et l’embrasse. Elle ne me repousse pas mais ne participe pas non plus franchement. Quand nos lèvres se séparent, elle dit juste qu’il va falloir penser à rentrer. Pendant l’heure de marche qui nous ramène à sa voiture, j’oublie le froid et la fatigue, uniquement habitée par la peur d’avoir fait une bêtise. J’arrête de cogiter quelques minutes quand nous arrivons dans la voiture. — Je te dépose chez toi, Audrey ?— Non, je préférerais chez toi. Rester avec toi.— Si je te ramène à la maison, je risque de ne pas me contenter d’un baiser. Tu le sais ?— Oui… Je le sais… Et j’ai envie de… Envie d’essayer… Tu veux bien ? Pas de réponse. Juste un sourire énigmatique. Et puis sa voiture qui se dirige vers l’est de la ville. Soulagement : j’habite à l’ouest. Chez elle. Elle prépare le thé pendant qu’un bain coule. Il faut se réchauffer de l’intérieur et de ...
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