Innocente diablesse
Datte: 11/04/2019,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
fplusag,
Collègues / Travail
voyage,
chantage,
cérébral,
photofilm,
init,
confession,
... Quand je lui dis que je l’ai rangé sans le regarder, elle fait juste remarquer que j’ai raté quelque chose. Quoi ? Elle ne veut pas m’en dire plus. En fait, on n’en reparle que bien plus tard, quand nous arrivons chez moi, comme c’était convenu pour lui éviter de prendre un taxi. J’avoue qu’en l’invitant, j’avais une petite idée derrière la tête. Souvenir de son baiser et de cette nuit commencée tendrement enlacées. En même temps, que Blandine ne reparle pas de ces instants ni qu’elle n’essaie d’aller plus loin me semblait étrange. D’ailleurs, ce soir, j’ai très envie de lui poser la question. Mais elle me prend de court en évoquant le DVD. Je ne sais pas si j’ai envie de me voir en train de coucher avec Jean-Pierre. Juste avant de partir prendre une petite douche, Blandine rétorque qu’il n’y a pas que moi sur le film. Dans la seconde qui suit, je mets en marche le lecteur. Il y a deux films. Le premier est celui de ma séance à l’hôtel. Je le zappe et passe directement au suivant. Même chambre, même lit, protagonistes différents. Je reconnais Blandine en train de faire une pipe à un homme dont le visage n’est pas visible. Il se passe peu de temps avant qu’elle ne mette un préservatif sur le sexe masculin et vienne s’asseoir dessus, dos à lui mais face à la caméra. Elle est encore plus belle que j’imaginais. Son corps est parfait. Ses mouvements sont d’une grande sensualité. Hélas, l’homme jouit très vite et je n’ai pas vraiment le temps d’en profiter. Blandine descend de sa ...
... monture et, enfin, je vois l’homme. C’est Jacques, son chef de service. Je ne suis même pas étonnée. N’a-t-elle pas dit tout à l’heure qu’elle l’avait à ses pieds ? Ce qui me surprend plus, c’est que Blandine est revenue dans le salon sans que je le remarque. Elle est seulement vêtue d’un drap de bain. — Pourquoi me donner une vidéo de toi ?— Pour qu’on soit à égalité. Je t’avais vu avec Jean-Pierre, tu me voyais avec Jacques… ça rétablissait la balance.— Ton corps est vraiment beau.— Oui, on me l’a déjà dit… Tu es très jolie aussi.— Tu aimes les femmes, Blandine ?— J’ai déjà embrassé quelques filles mais rien de plus.— Tu en voudrais plus ?— Oui… Avec toi, oui. Je n’attendais rien d’autre pour lui sauter dessus. Comme ce fameux dimanche où elle m’a révélé être Janus, je lui saute au cou. Sauf que, là, c’est pour y enfouir mon visage, pour le dévorer de baiser. Du cou, je remonte à sa bouche. De la bouche, je descends sur ses seins avant de revenir à son visage pendant qu’un de mes doigts se pose sur sa fente rasée. Je la sens fondre et s’abandonner. J’ai gagné. J’ai gagné ma chère Blandine. Ma chère Blandine que je vais aimer et baiser. Avec Blandine, c’est surtout l’amitié qui nous lie. Parfois, lorsque l’occasion s’y prête ou que l’envie s’en fait ressentir, nous faisons l’amour. Mais ce n’est pas très souvent. Pas assez souvent à mon goût. Pour moi, ces moments sont extrêmement jouissifs ; pour elle, ils sont seulement agréables. Je suis persuadée que, s’il en va ainsi, ...