Innocente diablesse
Datte: 11/04/2019,
Catégories:
fh,
ff,
hplusag,
fplusag,
Collègues / Travail
voyage,
chantage,
cérébral,
photofilm,
init,
confession,
... rejoindre au bord de la piscine car il n’y a rien de tel pour se détendre et oublier ses soucis. Pour la détente, ça marche en ce qui me concerne mais je trouve Jean-Pierre soudain tendu. Tendu au niveau du caleçon de bain. Sûrement la faute à mon petit bikini jaune poussin qui moule tellement mon corps qu’il laisse quasiment deviner la démarcation de ma toison. Leçon Aubade n° 8 : mettre à l’épreuve son self-control. Le lendemain, visite de deux fournisseurs, dont l’un à plus de trois heures de route de Casablanca. Quand Jean-Pierre me voit arriver avec mon tailleur-pantalon crème, aussi léger que cintré, il ne peut s’empêcher de dire qu’il me trouve ravissante. Et il est tout content que, de mon côté, je souligne son élégance. Pour le reste, c’est usines textiles bruyantes et routes interminables par une chaleur étouffante. En fin d’après-midi, Jean-Pierre propose à nouveau la piscine, je lui offre à nouveau la vision de mon corps en bikini. Ensuite, nous mangeons ensemble, délicieux repas un peu arrosé et très propice aux petites confidences. Je le fais parler de lui, de sa femme, de ses grands enfants… Près de trente ans de mariage et jamais un coup de canif dans le contrat. Je m’étonne, n’arrive pas y croire, un homme aussi viril, avec autant de prestance… Mes compliments le font rougir. Telle une jeune fille timide de bonne famille, je lui fais comprendre que je m’arrête avant d’en avoir trop dit. Changement de sujet : on prépare les rendez-vous du lendemain. ...
... Troisième jour. Heureusement que nous n’avons rien de prévu l’après-midi. Notre fournisseur, pétri d’un grand sens de l’hospitalité, a absolument tenu à nous inviter à manger. Et il s’est vite découvert une passion commune avec Jean-Pierre : l’œnologie. Forcément, le repas se transforme en dégustation des meilleures productions marocaines et, même en faisant très attention, la tête se met soudain à me tourner. La tête tourne, les tripes me vrillent. Dans le taxi qui nous ramène à l’hôtel, j’ai une furieuse envie de mon directeur. C’est le moment ou jamais. Je dois tenter une attaque directe. Directe mais toute en retenue pour ne pas me trahir. Comme une passion, une pulsion, qui ne peut plus se taire. Premier temps de l’attaque dans l’ascenseur. Je fouille dans mon sac et fais « malencontreusement » tomber mon portefeuille. Comme prévu, Jean-Pierre se baisse pour le ramasser et c’est le moment que je choisis pour faire un pas vers lui, saisir son visage à deux mains et l’embrasser langoureusement sur la bouche. Il est très surpris mais ne me repousse pas. « Jean-Pierre, j’en ai envie depuis si longtemps… mais… Oh ! je suis désolée… » Quand la porte s’ouvre, surprise et honteuse de tant d’audace, je m’enfuis en courant dans ma chambre. Deuxième temps, une dizaine de minutes plus tard. Je tape à sa porte. Je suis venue m’excuser, que va-t-il penser de moi, je n’aurais pas dû… Je suis rouge pivoine, au bord des larmes, il cherche à me rassurer, à me consoler, le baiser lui a été très ...