1. Un goût de clandestinité


    Datte: 14/04/2019, Catégories: fh, extracon, copains, Voyeur / Exhib / Nudisme préservati, fdanus, fsodo,

    Par beau temps, rien de tel que la petite reine pour vous ébouriffer les cheveux et les idées, en plus de vous procurer un exercice sain. Mon compagnon de trajet boulot-dodo m’attendait au tournant sur la butte, la mine un peu défaite. Il esquissa un sourire en me voyant arriver sur ma bicyclette. Je me penchai pour lui tendre la joue, quand il pencha la sienne du même côté pour déposer un baiser sur mes lèvres. — Pour le plan à trois, tu oublies, m’annonça Polo. On s’est disputés.— Mince… à cause de ça ?— En grande partie, oui. Je ne tiens pas à rentrer dans les détails.— Entendu. Nous partîmes le long de la rivière, comme d’habitude, lui, économisant ses mots et pédalant fort, moi parlant trop et ralentissant exprès pour allonger notre conversation. J’admirais le courage qu’il avait eu de s’ouvrir de son désir à son amoureuse. Moi, avec mon copain je ne pouvais même pas envisager de parler de mes désirs. Il m’a dit que si je le trompais, avec un gars comme avec une fille, ça serait la fin de notre relation. Alors je suis lâche, j’agis en douce, comme une adolescente attardée. Parce que j’en ai besoin. Parce que je sais qu’il dira non. Et avec toute la tendresse ou la séduction qu’on peut y mettre, ça reste des aventures physiques sans lendemain, sans construction d’un quelconque projet commun. Alors j’entends bien que c’est contre la morale, mais… je n’ai pas le sentiment de le trahir et je ne ressens pas de culpabilité quand ça arrive. Je commençais à être à court de ...
    ... sujets de conversations pour éviter le sujet délicat quand mon interlocuteur lança : — Je peux revenir sur ma décision ?— Comment ça ?— Eh bien… pour coucher avec toi.— Et tes principes ? m’inquiétai-je.— Peut-être qu’ils me pourrissent la vie. J’accélérai d’un coup ma cadence en m’époumonant « Youhouuu ! », ou quelque chose du genre. Polo fut tellement surpris qu’il en oublia de tourner à l’embranchement. Nous nous retrouvâmes quelques mètres plus loin. — Ça te fait cet effet-là ? s’étonna-t-il— Ben oui, je suis contente ! J’avais un énorme sourire à la bouche, certainement niais, que je ne parvenais pas à ôter. Le trajet se passa en un rien de temps et nous nous retrouvâmes au dernier étage de son immeuble, devant le seuil de son (ou plutôt de « leur ») appartement. — Voyons voir si tu mérites de rentrer, dit-il en approchant sa bouche de la mienne. Je me sentis fondre dans son bras qui m’enlaçait fermement à travers mon manteau. Je tendis mon cou tandis qu’il recula ses lèvres hors de portée, rien que pour me faire bisquer ! Le voyou ! Une fois la porte refermée j’entrepris de défaire mes lacets pendant qu’il ne cessait de me faire perdre mes moyens, m’agrippant la taille, faufilant ses mains sous mes couches de vêtements. Je finis par glisser en arrière sur lui, un pied encore enfermé dans son écrin de cuir. — Comment veux-tu que j’y arrive ? protestai-je, essoufflée.— Occupe-toi des chaussures, souffla-t-il dans mon oreille. Il défit adroitement la moitié de mes habits et fit ...
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