1. Un goût de clandestinité


    Datte: 14/04/2019, Catégories: fh, extracon, copains, Voyeur / Exhib / Nudisme préservati, fdanus, fsodo,

    ... sauter une à une mes boucles d’oreilles qui tintinnabulèrent au contact du sol. Ne restait que le débardeur en soie que je porte toujours sous une chemise et mes sous-vêtements dépareillés. — Pas trop vite, dit-il. Reprenons où nous en étions.— Tu es trop habillé, constatai-je.— Et toi trop lente. Polo posa son majeur devant mes lèvres — Lèche-le bien, car il va aller dans ton cul. Je m’exécutai en enrobant son doigt de ma salive avec application. À ce stade un millier de frissons fourmillaient dans mon dos, et pas seulement à cause de la fenêtre ouverte. Polo glissa la main dans ma culotte et tint parole. Puis il me fit avancer ainsi jusque sur la terrasse donnant sur les toits, toits donnant sur nous. Pouvait-on nous voir ? Le fond de la terrasse était abrité des regards et de la pluie par des planches de bois disposées comme une petite cabane. Mon amant s’installa dans le large fauteuil de cuir noir, je suivis le mouvement en m’asseyant tant bien que mal sur l’accoudoir. Polo remua son doigt et en ajoutant un second. — Tu donnes ton cul le premier soir ? s’enquit-il— Ça dépend, bredouillai-je sans savoir quoi répondre.— Tu n’as pas trop de vertu, j’aime ça. Tu connais les fables de la Fontaine ? En toute réponse j’ouvris très certainement de grands yeux de merlan frit. — Vas-y, récite ! ordonna-t-il en remuant ses phalanges. C’était plus que je ne pouvais en supporter. Je ne pouvais que gémir, encore moins lui réciter quelque poésie que ce soit. Mon regard fut attiré par ...
    ... une boîte de préservatifs. Polo vit mon air déçu, mais se montra intransigeant, et je savais bien qu’il avait raison. Je découvrais avec étonnement son sexe nu directement sous son pantalon. Déjà bien en forme, long et fin. Comme lui, quoi ! Mon expérience en matière de capotes se limitant à l’habillage de concombres et autres légumes, du temps où je n’avais pas mes jouets en silicone, l’enfilage fut une galère sans nom. J’avais évidemment déroulé du mauvais côté. Perdant patience à mi-chemin, j’abandonnai à l’expert le déroulement de l’opération. Il lui fallut sortir les doigts de mon postérieur pour parvenir à chapeauter le tout. Polo me bascula sur le siège et me plia en deux comme une feuille, mes jambes touchant presque mes oreilles. Son sexe pénétra en moi avec douceur. J’entendais les cris des martinets et hirondeaux, les bruits de la ville qui s’éveille le soir, et bientôt des soupirs de plaisir. Un courant d’air s’engouffrait à travers les claies de bois, faisant dresser mes poils et mes tétons du même coup. — Serre-moi fort… J’agrippai sa taille tant bien que mal. — … non pas avec tes mains. Message reçu, chef. Je contractai mes muscles internes de toutes mes forces, excitée et transie à la fois. Je voulais ce sexe en moi et pourtant je ne ressentais pas grand-chose, mais je n’osais rien dire. Peut-être la trouille qu’on nous entende ? Qu’un volet s’ouvre sur un voisin ? Puis mon amant se retira. J’en profitai pour ôter mes derniers pans de tissu pour les bazarder ...