1. Quand Cupidon organise le hasard...


    Datte: 19/04/2019, Catégories: fh, fbi, amour, volupté, pénétratio, init, ecriv_c,

    Jean-Pierre, consultant en déplacement, tombe amoureux d’Ingrid, Laure de son vrai prénom, une escort-girl occasionnelle qu’on lui a fait rencontrer comme un « cadeau ». Cherchant à la revoir, il participe à une soirée mondaine en compagnie de Clara, amie et collègue d’Ingrid. Clara, bisexuelle, lui apprend que Laure est homo… et elle attire Jean-Pierre chez elle, laissant son amie dans les mains de son « client », un haut diplomate invité à la soirée. De retour à son hôtel, Jean-Pierre trouve "Ingrid" dans sa chambre, où elle s’est réfugiée suite à un incident avec son client : comme il était devenu trop entreprenant, elle a dû le repousser sans ménagement. Laure et Jean-Pierre passent la journée ensemble sans sortir et se découvrent l’un l’autre à travers des jeux amoureux tendres et inattendus. Puis, par peur de représailles de la part du client éconduit, Laure s’installe chez Clara. Celle-ci invite alors Jean-Pierre à les rejoindre… Laure lui avoue, elle aussi, son amour. Mais le diplomate s’est plaint auprès de l’agence et elle doit partir d’urgence, se faire oublier. Laure « confie » alors Jean-Pierre aux bons soins de Clara. Sans nouvelles de Laure, il vit durant quelques mois avec Clara une relation tendre et ambiguë. À son tour, sa mission terminée, il part et se retrouve seul, désespéré et meurtri. Après ces mois d’aventure, revenu dans la boîte où je travaille, je retrouve les collègues et les petits conflits infantiles du bureau. Et surtout, cette fois je réalise ...
    ... que je suis seul, vraiment seul. La tristesse s’empare de moi. D’ici, hors contexte, Laure et Clara, mes amours compliquées et puériles, me semblent bien loin. Aurais-je rêvé tout ça ? Laure ! Toujours sans nouvelles. Je crois bien à présent que c’est fichu… Je regrette presque de n’avoir rien tenté avec l’hôtesse de l’avion du retour… Une Laure aussi, blonde, belle. Ah ! Je suis un imbécile ! — Fais ta vie ! Surtout ne m’attends pas ! m’a-t-elle dit. Oui, je vais devoir y songer. Oublier. Enfouir. Au boulot, dans mon Service Consulting, ma mission, aussi longue que lointaine, m’entraîne dans des explications infinies pour satisfaire la curiosité des uns et des autres. Leurs questions concernent, bien entendu, mes conditions de vie, ainsi exilé, et, inévitablement, ma solitude sentimentale : ils ou elles pensent « solitude sexuelle » bien évidemment, ces hypocrites ! Laconique, je réponds : — Pas de problème, vous savez, sur place… avec le boulot… Et aussi : — Tu n’as rencontré personne, là-bas, pas une petite minette ? Il m’est facile de répondre sans mentir : — Non, pas une ! S’ils savaient, ces idiots, que ce n’est pas une, mais deux ! Et deux qui ont compté ! Derrière leur prénom : un visage, des sensations, des souvenirs qui reviennent, encore présents et palpables. Le string de Laure, la chemise qu’elle a portée à l’hôtel, et aussi la photo de Clara, sont bien rangés dans un tiroir comme des trophées dérisoires. Je m’amuse d’ailleurs à dire tout haut chez moi : « Laure ...
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