1. Quand Cupidon organise le hasard...


    Datte: 19/04/2019, Catégories: fh, fbi, amour, volupté, pénétratio, init, ecriv_c,

    ... je commande une collation et nous montons dans la chambre. Celle-ci est immense, feutrée, avec deux grands lits trônant au milieu, séparés par un chevet. Superbe. — C’est autre chose que celle que j’avais, dis-je, admiratif. Laure inspecte les lieux, insiste sur les sanitaires, compte les serviettes, ouvre les tiroirs, le mini-bar, manœuvre les rideaux, teste les éclairages, lit les consignes d’incendie… J’éclate de rire à la voir faire. — Ça ira ? Ça te plaît ? On la garde, ou on en demande une autre ? Elle prend un air soupçonneux, les mains sur les hanches. — Tu te moques ?— Non. Si peu… Mais d’habitude ce sont les « vraies » femmes qui jouent aux adjudants et passent la revue ! La colère brille dans ses yeux. Elle me menace du poing. — Quoi !? Je ne suis pas une « vraie » femme ? Tu pousses !— Excuse-moi. Je voulais dire que tu es « presque » une femme…— Salaud ! éructe-t-elle, puis, en riant, tu veux que je te montre… ce qu’est une femme ?— Chiche ! répliqué-je, essaie pour voir ! Alors elle se plante devant moi et enlève son tee-shirt. Ses seins, retenus par un merveilleux soutien-gorge, m’apparaissent tels deux fruits ronds palpitants. Ses mains les soulèvent et me les présentent. — Et ça ! Ça… c’est quoi ? Hein !? Je vais répondre lorsqu’on frappe à la porte. Ah oui, la collation est livrée. — Merde ! fait Laure, en courant se cacher dans la salle de bains. Je récupère le plateau : du café, des viennoiseries, du fromage, des jus de fruits. — Tu peux revenir, il est ...
    ... parti ! lui lancé-je. Sa tête apparaît, méfiante et joueuse, au coin de la porte. Elle revient, très digne, avec le tee-shirt remis bien en place. — Mais… j’ai rien vu ! Cachés, les nénés ?— Ça t’apprendra. Tu es méchant.— Je suis désolé… Allez, viens, on mange un peu, dis-je, penaud.— Tu me paieras ça ! me répond-elle en souriant et en crispant sa main sur la mienne. Il est tard. Que faire d’autre, sinon se coucher. Oui, mais… Après tant de mois, que reste-t-il de nos premiers ébats ? A-t-elle envie de recommencer, de reprendre les choses où nous les avons laissées ? Nous ne sommes après tout que des amis, très intimes, mais des amis. Que reste-t-il de son amour pour moi ? Aucune intention de me comporter en « terrain conquis », surtout pas. Mes sentiments sont bien réels mais contenus, bordés. Je la respecte avant tout. Et tant pis pour moi. J’opte pour laisser venir, sans provocation. Pendant qu’elle est à la salle de bains, « juste pour me rafraîchir » dit-elle, j’en profite pour couper l’éclairage général et allumer les lampes de chevet. Je m’installe sur un des lits, avec un magazine dans lequel je m’absorbe ostensiblement. Je l’entends revenir et lui jette un coup d’oeil. Elle est restée habillée ; il est vrai que son avion peut être prêt à tout moment. Valse hésitation de sa part… — Euh ! Je prends l’autre lit ? murmure-t-elle. Je ne bouge pas et fais semblant d’être très intéressé par ce que je lis. — Ben oui… y en a pas d’autre ! dis-je simplement, à moins que tu ...
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