Un mariage malheureux
Datte: 19/04/2019,
Catégories:
fh,
jeunes,
amour,
historique,
historiqu,
... jeune homme qu’il appréciait au plus haut point. Le soir venu et une fois le travail à la boutique achevé, Louise montait souvent avec Guillaume dans un recoin du grenier où ils se retrouvaient pour passer un moment ensemble dans la plus tendre intimité. Là, les deux amants pouvaient s’échanger autant de doux baisers qu’ils le désiraient. Guillaume était grand, brun, de haute taille et son teint hâlé contrastait délicieusement avec la peau de sa bien-aimée aussi blanche que les plumes d’un cygne. Le jeune homme aimait par-dessus tout promener ses doigts dans les longs cheveux dorés de son amante et la serrer contre lui. Guillaume sentait alors les seins frémissants de Louise se coller contre sa poitrine et entendait le cœur de son aimée battre à l’unisson du sien. Parfois, la jeune femme consentait à laisser son amant ouvrir son corsage pour libérer ses deux jeunes seins ronds avides des baisers et des caresses de Guillaume. Encore vierges, Louise et Guillaume connaissaient déjà le plaisir charnel grâce à d’ardentes caresses sur leurs corps brûlants et à d’innombrables baisers échangés. Les deux amants savaient que l’acte d’amour hors des liens du mariage était un grave péché, mais ils n’en avaient que faire ; ne s’étaient-ils pas promis l’un à l’autre, et n’étaient-ils pas destinés à se marier sous peu ? Ce futur mariage allait, hélas, provoquer une véritable tragédie pour Louise et son père. Tous deux allaient, en effet, s’attirer les foudres du duc de Montignac, l’un des ...
... plus grands seigneurs du royaume. Le duc faisait partie des clients les plus réguliers de la boutique de Nartier, qui lui avait confectionné plusieurs costumes particulièrement somptueux. Ce grand seigneur, connu comme l’un des plus fieffés libertins de son temps, avait la réputation de collectionner les femmes comme des trophées de chasse et ne s’avouait jamais vaincu lorsqu’il se heurtait au refus d’une belle. Dix fois il avait essayé de charmer Louise afin de l’attirer dans ses bras, mais, à chaque fois, la jeune femme avait repoussé ses avances, demeurant invariablement fidèle à son premier amant. Le duc de Montignac ne pouvait l’accepter ; il ne comprenait pas pourquoi cette simple bourgeoise lui résistait ainsi alors qu’il faisait habituellement céder sans peine aucune les filles et épouses des plus grands aristocrates. Ne pouvant obtenir l’accord de la fille, le duc tâcha d’obtenir celui du père et vint devant Nartier demander Louise en mariage. Le duc était absolument certain de son fait et savait qu’aucun père quelque peu sensé ne pourrait s’aviser de refuser la main de sa fille unique à un grand seigneur comme lui. Le duc expliqua à Nartier que, en l’épousant, Louise deviendrait une grande et noble dame qui serait respectée de tous et aurait profusion de domestiques sous ses ordres. Elle deviendrait une intime du couple royal et traiterait d’égal à égal avec les nobles les plus éminents du royaume. Nartier concevait les avantages d’une telle alliance et pour sa fille ...